SERIAL KILLER

8. Décompte

HEY LADIES AND GENTLEMEN ! I'M BACK HAHA. J'AI SOUHAITÉ CONTINUER LA SERIAL KILLER ERA AVEC LE PDV DE MA FILLE, COMME VOUS POURREZ LE CONSTATER PLUS BAS. BONNE LECTURE !

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Meredith

— Ne me force vraiment pas à te faire du mal, poupée. Pas alors que c'est la dernière chose que toi et moi désirons...

Sa main exercait une pression insoutenable sur mon cou, et je tenais son poignet comme pour me débarrasser de son emprise, désespérément à la recherche d'air.

— Pas vrai ?

Sentant la force de Kade faisant bloquer mes voies respiratoires, je laissai des larmes de détresse dévaler mes joues tandis que la pression exercée devenait de plus en plus surhumaine.

C'est comme ça que je vais mourrir ?

Snow aboyait comme un fou, lui qui était toujours prêt à me protéger ou me défendre, je me sentais si malheureuse de le voir impuissante participer à cette scène.

J'avais peur qu'il appuie mon cou si fort que mon maquillage s'efface et laisse la vue à mes taches.

De toute façon il sait déjà, hein.

La douleur était tellement considérable qu'il m'étais impossible de déglutir normalement.

Impossible de défaillir normalement.

Cette sensation de pouvoir mourrir a chaque insant, de laisser derrière moi tout ce que j'avais entrepris jusque là, bien que ce n'etait pas grand chose du tout.

Mais avant que je ne puisse me mettre une quelconque autre idée en tête, sa main relacha ma gorge et à l'instant où mes mains se hatèrent à cette partie douloureuse de mon corps les siennes les emprisonnèrent comme s'il voulait me mettre des menottes.

D'une main, il joignit mes deux poignets en les emprisonnant brutalement derrière mon dos, et je sentis son corps me bloquer encore plus contre le mur pour être sûr que je ne m'enfuis pas.

— Tu as dix secondes pour t'expliquer, poupée.

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Une heure plus tôt...

《 Essaye de te souvenir...》

Mon cœur battait à une vitesse affolée tantôt à cause du sens indéchiffrable de cette phrase qu'il avait déclarée.

Et tantôt à cause du tatouage sur son cou que j'avais vu lorsqu'il était sorti de la pièce dans laquelle il m'avait apparemment rendue prisonnière.

C'était le tatouage que je n'avais pas pu décrypter lorsque ce dernier était camouflé dans la pénombre des néons du Silver, et auquel je n'avais pas prêté attention jusque là.

Lorsque Kade était sorti de la pièce, j'avais entendu un minuscule click témoignant sans l'ombre d'un doute qu'il m'avait enfermée dans cette chambre qui était tout près de celle de sa salope de sœur.

Je sentais alors la peur de plus en plus monter en moi, et j'étais à un doigt et demi d'un AVC en remarquant à quel point ma soirée avait tourné au désastre.