Chapitre 5

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DAYANA

- Nana !

Je relève ma tête en entendant Maxine crier mon surnom depuis l'entrée, celle-ci se précipite vers moi sans prendre le temps de souffler. Son souffle est court et ses joues rouges signent qu'elle a couru.

- Tout va bien ? Je m'empresse de lui demander, inquiète.

Maxine n'est pas vraiment du genre à être exaltée comme ça, elle est calme et patiente.

- Nate a répondu !

Mon cœur fait un bond dans ma poitrine.

- Montre moi ! Je m'exclame.

Maxine ne se fait pas attendre et me montre son téléphone.

- "Salut ! Oui je suis toujours en contact avec Finn, ton amie comment s'appelle t'elle ?", lis telle a haute voix.

- Que faut-il répondre ? Je demande en tapant des mains sur le sol d'impatience.

Maxine profite de notre réflexion commune pour venir s'asseoir correctement à mes côtés, nous sommes sur le sol du salon et Neven est assis sur le canapé. Nous étions en train de regarder un film avant que Maxine n'arrive.

Celui-ci se penche vers nous pour lire au-dessus de mon épaule.

- "Elle s'appelle Nana, c'est possible d'avoir son adresse ? Elle aimerait le rejoindre rapidement.", cite t'il d'une traite.

- C'est parfait ! S'exclame Maxine en pianotant sur son téléphone qu'elle m'a repris. Ça te va ?

- C'est parfait, je répète en souriant nerveusement.

Petit à petit je me rapproche de Finn.

Ma nervosité s'accroît et je sens mes mains trembler.

Je me lève brusquement.

- Je vais me coucher, je déclare, merci pour tout !

Mes deux colocataires me sourient, l'air soupçonneux. Ils se doutent sûrement que quelque chose ne va pas mais nous ne sommes pas encore assez proches pour qu'ils s'immiscent dans ma vie lorsque je suis mal. Et je n'en ai pas envie.

J'aimerai voir Noa, elle sait toujours quoi faire dans les moments de doutes, de peur, d'angoisse.

Je me précipite dans ma chambre et ouvre en grand la fenêtre de celle-ci, cherchant de l'air à tout prix. J'en respire une grande goulée, mes mains toujours tremblantes sur le balcon.

Finn.

Il va me dire de partir. Refuser de me voir, de me parler, de me regarder.

J'ai toujours trouvé du réconfort, de l'amour et de la joie dans nos échanges. Il me réconfortait, m'aidait à aller mieux. Il était mon meilleur ami.

Comment tout peut basculer ?

Comment tout peut devenir si différent ?

Si difficile ?

Quand est-ce que nous avons cessé de ne rêver que d'amour de nos familles ?

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