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Le week-end est enfin là, et comme toujours, il apporte avec lui cette promesse de liberté que je ne trouve nulle part ailleurs. Rien de mieux que pour effacer le stress de la semaine, que de s'abandonner aux excès d'une soirée en boîte avec mes potes. Ce soir, on a choisi un club sombre et bruyant, l'endroit parfait pour se perdre dans l'anonymat de la foule, pour se laisser porter par la musique qui fait vibrer chaque fibre de mon être.
Niall, Zayn, Maxime et moi sommes entrés dans le club comme si nous étions chez nous. Les basses lourdes secouent le sol, et les lumières stroboscopiques transforment chaque visage en une série d'ombres mouvantes. La soirée s'annonce prometteuse.
- Louis, t'as vu cette fille là-bas ? murmure Zayn, me donnant un léger coup de coude tout en désignant une brune sensuelle qui danse non loin de nous. Elle te dévore des yeux.
Je lance un regard en direction de la fille, mais quelque chose en moi me pousse à chercher autre chose ce soir. Peut-être que c'est l'envie de changement, ou peut-être que c'est simplement pour dérouter mes potes, qui me connaissent si bien.
- Pas une meuf ce soir, Zayn, Je réplique en esquissant un sourire malicieux. J'ai d'autres projets.
Niall, intrigué, lève un sourcil.
- Oh ? Le genre qui a des burnes ? Lance Niall, d'un sourire complice.
Je fais un simple sourire innocent, mais ne réponds pas, laissant le mystère planer, et m'éloigne du groupe en direction du bar.
Ce soir, je veux quelque chose de différent, quelque chose qui me rappelle que je suis aux commandes.
Je commande un whisky et me penche contre le comptoir, scrutant la foule à la recherche de cette étincelle qui pourrait m'amener exactement là où je veux être.
C'est alors que je l'aperçois. Un type brun, plutôt bien bâti, qui me fixe avec un sourire qui en dit long sur ses intentions. Il est seul, son regard trouble croise le mien, et quelque chose en moi s'éveille.
Je m'approche de lui sans hésiter, laissant l'alcool et l'atmosphère enfiévrée du club guider mes pas.
- Salut, dis-je, ma voix à peine audible sous le grondement de la musique.
- Salut, répond-il en se penchant légèrement vers moi, ses yeux rivés sur les miens. Un verre ?
Je secoue la tête.
- Pas besoin.
Il ne pose pas de questions. Il comprend tout de suite, et en quelques secondes, sa main agrippe la mienne et il m'entraîne hors du club, à travers les rues encore animées par la vie nocturne. On s'arrête devant un immeuble sans prétention, et il m'ouvre la porte, m'entraînant à l'intérieur.
L'appartement est minuscule, juste un studio, mais je m'en fous. Dès qu'on franchit le seuil, il m'embrasse brutalement, et je réponds avec autant de ferveur, mes mains trouvant immédiatement sa taille pour le plaquer sans ménagement contre le mur. Il laisse échapper un gémissement entre nos baisers, et je sens le pouvoir monter en moi, l'adrénaline coulant dans mes veines.
