Inside me

2.

Avant de vous mettre la suite voilà un bref bout de la dernière partie :) . Bonne lecture !

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- Je ne suis pas gros, répliqua-t-il en soulevant son t-shirt.

Tout le monde pouffa. Mes yeux commencèrent à analyser la corpulence masculine. Que dis-je ? A scanner, son ventre. Je me mordis la lèvre inférieure. Malheureusement, il rebaissa son T-shirt. Je continuai  à fixer la fameuse partie où auparavant j'avais pu apercevoir des abdos. Je souris malgré moi. Oui, j'aimais les gars musclés. Il releva ses yeux bruns orangés sur moi et vit que je le fixai. Un sourire en coin se dessina sur son visage. Je me levai du tabouret. Les baguettes à la main, j'avançais vers ma nouvelle place. Lui m'imitant, me tendit ses baguettes en souriant, cette fois, de toutes ses dents. En passant , il me chuchota avec un sourire séducteur :

-Tu veux les tester ? se moqua-t-il.

J'écarquillai les yeux à son propos. Mais, de quoi parlait-il ?

- Quoi ? marmonnai-je.

- Tu les fixes depuis tout à l'heure. Ca t'intéresse à ce que je vois, dit-il d'un sourire pervers.

- Fixer quoi ? rougis-je gênée d'être prise en flagrant d'élit.

- Mes magnifiques bijoux de familles, bien sûre.

Je fronçai les sourcils blasé de son attitude. C'était ça dont il parlait. Quel prétentieux celui-là. Il remit en place ses cheveux châtains en me faisant un clin d'oeil. Roulant des yeux, je soupirai.  

Pourtant ce gars était horriblement beau. Il devait prendre la grosse tête en se faisant tous ce qui bouge... Un vrai coureur de jupons. Il portait des baskets blanches et avait un bermuda bleu qui lui arrivait aux genoux. C'était le genre de garçon à faire craquer toutes les filles. Toutes sauf moi bien sûre. 

Ce n'est pas un prétentieux doublé d'une arrogance qui me ferait de l'effet. C'est alors que mes yeux s'arrêtèrent sur les siens. J'étais comme hypnotisé par ses deux sphères brunes qui reflétaient une lueur orangée. Un frisson me parcourut l'âme et je détournai le regard voulant reprendre mes esprits.

Mme Schwarze lui laissa quelques essais pour s'habituer à l'instrument. Pendant ce temps, tout le monde le regardait attentivement. 

Tandis que mon cœur amplifiait ses battements, je faisais toujours mine de regarder ailleurs. Perdue dans mes pensées, je n'étais plus vraiment moi-même. Je ne me sentais pas dans mon état normal. Je me sentais bizarre, comme si mon cerveau avait cessé de fonctionner.

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- Rima, manges ta soupe ! m'ordonna ma mère.

- Hmm ? bredouillai-je.