C H A P I T R E 09

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CHAPITRE 09

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DALEBA

J'arrête le premier taxi que je vois et lui indique ma destination au plus vite.

Je refuse de passer plus de temps dans le même espace que lui.

Le taximètre me jette des regard à travers le rétroviseur. Ça me rend mal à l'aise mais je ne dis rien.

Après quelques minutes à me perdre dans mes pensées, je sort la lettre que Jo m'a laissé et l'ouvre.

Mon cœur bat la chamade, j'ai les mains moites, je ne sais pas à quoi m'attendre.

« Ma chère Daleba, au moment où tu lis ceci je ne suis surement plus de ce monde.

Après la lectures de ce testament tu dois avoir te nombreuses questions en tête. Avant de Clarifier les choses, laisse moi te dire que les années passées en ta présence sont de beaux souvenirs que je garde dans mon cœur.

La première fois que je t'ai vu, tu étais assise seule dans ce restaurant. Ton expression était triste, on aurait dit que tu attendais ton prochain supplice.

Je me suis assis en face de toi et tu as instinctivement pris une attitude faussement assurée. Tu étais terrifiée mais quelque chose te poussait à rester.

À cet instant, tu m'as fait rappelé mon fils unique. Il agissait souvent de cette manière en ma présence.

Pris d'un remord soudain, je t'ai fait cette proposition là. Je t'ai dit que j'avais besoin de compagnie, que je ne voulais pas mourir seule et que je n'avais personne. Tu m'as répondu que je tu n'avais pas de domicile fixe, que tu vivais grâce aux hommes que tu te courtisais, que tu n'avais plus personne.

Je t'ai alors fait cette proposition, ce mariage dans lequel chacun de nous était gagnant. C'était pour moi l'occasion de me prouver que j'étais un bon père, je m'occupais de toi comme j'aurais aimé m'occuper de mon fils. Et j'ai pu constaté qu'à certains moments tu me voyais comme une figure paternel.

Je ne t'ai pas parlé de mon fils, ni de ma famille parce ce que je n'ai plus aucun contact avec eux depuis des années. De plus, je voulais te protéger car si elle savait que tu existais elle t'utiliserai pour mieux me détruire.

J'ai léguer l'intégralité de ma fortune à mon fils à la dernière minute, dans un élan de désespoir, je me suis dit qu'après ma mort, ses sentiments envers moi serait différent.

Il est temps pour toi que tu arrête de vivre au crochet d'hommes. Je souhaite que tu trouves enfin ta voie.

Je t'ai laissé une partie de la maison pour te permettre d'avoir un toit pendant tes recherches. C'est l'occasion pour toi de repartir à zéro. Il faut que tu te fasse toute seule, sans l'aide de quiconque pour que tu puisse enfin être fière de toi et reconnaître ta valeur.

Tu es une femme au grand cœur et pleine de talents. Tu dois exploiter ton potentiel Daleba.

Je ne suis plus là mais ce n'est pas la fin pour toi, c'est le début de ta nouvelle vie.

N'attends pas quelqu'un d'autre pour prendre soin de toi.

Sois forte, persévéré et ne regrette rien de ton passé car il ne définit pas ton avenir.

DALEBAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant