C H A P I T R E 10

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CHAPITRE 10

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NAÏM

Je gare ma voiture devant la maison qui m'a vue grandir.

Entre ces murs, j'ai ri pour la première fois.

Entre ces mes murs, j'ai pleuré pour la dernière fois.

Il y'a eu plus de cris que de joie à l'intérieur de cette demeure. Mais au moins la façade est assez belle pour masquer les mochetés qui se sont passez derrière ce portail.

Ma mère est rentré de Paris la nuit dernière et m'a demandé de passer aujourd'hui.

La maison elle a seule chose qu'elle a réussi à tirer du divorce.

Je sonne et attends qu'on m'ouvre.

Les minutes passent au point où je m'inquiète mais ma génitrice finit par me laisser entrer.

Tu n'as de téléphone pour ne dire que tu es là ? Tu es obligé de sonné comme un fou aussi tôt le matin ?

Sinon que c'est toi qui m'a dire de venir Maman ?

Tu penses que tu es impoli ? Je suis deux fois plus impolie que toi !

Elle va vers l'intérieur faussement énervé. Je me contente de la suivre en cachant mon amusement.

La voir me permet de me changer les idées mais si ce n'est que pour quelques heures.

Il est déjà midi, ne me dis pas que tu dormais encore ?

Quand je vais te lapider avec ma casserole on va voir qui dort plus que son camarade. Mal élevé!

Mais c'est toi qui m'a éduqué ?

Ahh Naïm tu vas rentrer chez toi hein, y'a quoi ?

Je la nargue d'un sourire tandis qu'elle se fait violence pour ne pas rire.

Malgré ces cheveux qui tendent vers le gris, Elise, ma mère paraît beaucoup plus jeune que son âge. Malheureusement pour moi ça ne l'empêche pas de faire sa dernière crise de la cinquantaine.

Dis moi que je t'ai manqué et je ne t'embêterai plus.

C'est que tu vas durée ici hein, j'étais plus épanouie que jamais.

Je pose une main sur mon coeur pour feindre d'avoir été blessé. En retour mais me tape derrière la tête.

Merde, j'ai oublié à quel point sa main fait mal !

Cette femme représente le monde à mes yeux, elle est celle que je respecte et admire le plus.

Sa bravoure et sa force de caractère n'ont jamais cessé de m'épater. Malgré tout ce qu'elle a traversé elle ne sait jamais plaint, elle s'est battu pour elle même jusqu'au bout mais je ne sait pour quelle raison, la justice ivoirienne a refusé d'être de son côté.

DALEBAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant