Bold [ EN COURS ]

Jamais- 08

Bonne lecture, girls 🤍

PDV : Allyana Garciá.

Nous sommes rentrés à la maison peu de temps après nos retrouvailles. Les garçons ont adoré le rasso ; ils n'arrêtent pas de parler de la Lamborghini Aventador noire mat qu'ils ont vue et qu'Ayden aurait conduite.

Désormais, nous nous préparons tous pour ce soir dans nos salles de bains respectives, la musique à fond provenant de l'enceinte que nous avons mise au milieu du salon.

Au programme : une soirée resto, puis nous nous rendrons à une fête qui a lieu dans une grande maison pas très loin d'ici.

Meelayah, à mes côtés, s'applique à tracer son eye-liner, tandis que je boucle mes cheveux avec le fer à lisser. Une fois mes cheveux prêts, je pars chercher la robe que Luke m'a donnée, dans ma chambre.

Je monte les marches, pousse la porte de ma chambre pour récupérer la robe sur mon lit, puis redescends à nouveau. Je remarque un léger morceau de tissu qui dépasse de ma robe. Perturbée, je ne fais pas attention à ce qui est devant moi et percute quelqu'un de plein fouet.

Lorsque je relève les yeux, je me retrouve face à Erwann, vêtu d'une chemise noire en satin et d'un pantalon blanc ample, qui le rend incroyablement beau. À son poignet, une magnifique montre noire l'habille, tandis que ses cheveux sont coiffés à l'eau. Je dois l'admettre, comme ça, il est vraiment magnifique.

Ses cheveux épais et bruns sont coiffés en bataille. Ses sourcils sont épais, mais pas trop, tandis que ses yeux sont d'un brun intense, accompagnés de ses longs cils légèrement recourbés naturellement, mais encore une fois, pas trop, ce qui rend son regard encore plus profond. Il a une manière de vous regarder, cette façon, si expressive et captivante, qui me rend complètement folle.

Quant à son nez, il est tout aussi parfait : ni en trompette, ni bossu, il est droit et lisse. Sa bouche est légèrement pulpeuse, et les contours de ses lèvres rosées sont parfaitement bien dessinés. Mais s'il y a bien une chose qui lui donne un charme fou, ce sont ses fossettes quand il sourit, ou encore sa mâchoire bien définie, sans oublier ses mains légèrement veineuses.

— T'en as encore pour longtemps ?

Je réalise alors que je le fixe depuis un moment, je rougis et reporte mon regard dans le sien.

— Je te fixais juste parce que tu as un poil qui dépasse de ton nez, et crois-moi, c'est franchement pas élégant.

— Ah oui ? Pourtant, je parie que tu te disais le contraire dans ta tête, alors ne fais pas semblant de ne pas me trouver élégant quand tu me regardes avec ce regard-là.

— Quel regard ? l'interrogeai-je.

— Le regard que tu as quand tu es soit concentrée, soit fascinée par quelque chose. Et oui, tu n'es pas la seule à observer les autres.