Les chansons

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Alors, pour info, je ne suis pas très fan de mes poèmes, je ne les trouve pas assez fluides, pas assez bon. Mais si vous lisez ces mots, c'est que je les ai quand même publié, donc bonne lecture.

Cœur de pierre
C'est en début d'année que je t'ai aperçu
En un regard, en un sourire tu m'as plu
Tu avais un je-ne-sais-quoi d'aventurier intrépide,
Un je-ne-sais-quoi qui me tordit le bide.

Cette fin de trimestre, sur mon cœur de pierre
Est en peinture rupestre, demain, aujourd'hui et hier.

Durant trois mois, je n'ai pas osé t'aborder,
Durant trois mois, je n'avais qu'une envie : te parler
C'est finalement dans ce parc aux milles couleur
Que tu m'as sourit, pour mon plus grand bonheur.

Cette fin de trimestre, sur mon cœur de pierre
Est en peinture rupestre, demain, aujourd'hui et hier.

On a discuté de tout et de rien,
Tu m'as parlé de toi et de ton chien.
On a mangé des gaufres aux marrons
Quel goût incroyable, tu avais raison.

Cette fin de trimestre, sur mon cœur de pierre
Est en peinture rupestre, demain, aujourd'hui et hier.

Cette fin de trimestre, sur mon cœur de roque
Est en peinture rupestre, et ce n'est pas du toc.


Pour toi
Quand tes cheveux roux passent devant mes yeux,
Automatiquement mon cœur est heureux
Un sourire de ta part suffit à me remplir de joie
Tes lèvres sur les miennes, et plus rien ne va.

Plus rien ne va, ou plutôt tout va très bien
Quand je suis avec toi, je n'ai peur de rien,
Pour être un petit instant dans tes bras,
Je serais près à faire n'importe quoi.

Je te dédie toutes mes pensées, toutes mes chansons,
Je te dédie toutes mes paroles, tous mes sons.
J'en suis certain maintenant, je suis sûr que je t'aime
Et ce d'un amour, inconditionnel.

N'importe quoi pour qu'encore tu me regarde,
Pour que tu m'aime, que près de toi tu me garde,
Je me raserais les cheveux, je m'habillerai en noir
Pour t'avoir pour moi, ne serait-ce qu'un soir.

Ne serait-ce qu'un soir pour une parenthèse reposante
Dans ce rythme entêtant et cette vie épuisante
Ta tête dans mon cou, ta main dans la mienne,
Et je te ferais roi des montagnes, forêts et plaines.

Je te dédie toutes mes pensées, toutes mes chansons,
Je te dédie toutes mes paroles, tous mes sons.
J'en suis certain maintenant, je suis sûr que je t'aime
Et ce d'un amour, inconditionnel.


Regret
Il était une fois, dans une ville, un papa.
Il avait deux enfants et environ cinquante ans
Une femme, un boulot, un chien, que du beau .
On pourrait se dire "Ça pourrait être pire
Il a une belle vie, de quoi a-t-il envie ?"
Sauf que ce mari avait dans son coeur enfoui
Une vieille blessure, comme un caillou dur
Qui s'étant glissé dans la chaussure.

Cette gêne messieurs dame, c'est le regret
Une maladie de l'âme qui a pour effet
De faire vivre une autre vie, refaite avec des si.
"Si j'avais osé, si j'avais essayé
Si j'étais moins vieux, si j'étais mieux."
Elle est comme une tache indélébile
Elle est de cette race, indescriptible,
De ces maux qui restent à vie,
Quel que soit notre âge et notre pays.

Cet homme regrettait le choix qu'il avait fait :
Il avait préféré la sûreté à son rêve de métier
Il aimait ses enfants, il aimait sa femme
Mais ce n'était pas ce qui attisait sa flamme.

En morceaux
Une claque, souffle coupé
Tout blanc, puis tout noir
Un mot, mais déjà je sais
Qu'il n'y a plus aucun espoir.
Que ce "nous" est déchu,
Que jamais il n'reviendra,
Que ce "nous" il n'y a plus
Que dorénavant ce sera sans toi.

Mon cœur de pierre
Tu l'as transformé en verre
Puis tu l'as soulevé bien haut
Pour le briser en morceaux.

Avec ces quelques petits vers
On pourrait croire que tu es mort
Mais c' qui m'a plongé dans l'hiver
C'est qu' t'as changé de décor.
Tu me dis que tu m'aimes,
Mais tu pars au d'là des dunes
Tu dis que je suis le soleil,
Mais que toi tu es la lune,

Mon cœur de pierre
Tu l'as transformé en verre
Puis tu l'as soulevé bien haut
Pour le briser en morceaux.


Bloqué
On dit du temps qu'il guérit toutes les blessures
Mais je crois qu'avec moi, il a abandonné.
On me dit d'être patient, qu'est passé le plus dur
Mais chaque jour sans toi me rappelle combien j' t'aimais.
Chaque banc d'un parc est une aiguille de plus
Chaque gaufres aux marrons me fait monter les larmes.
Je lutte, mais quand on m'parle d'un refuge,
J'abandonne et laisse tomber mes armes.

Par réflexe quand je vois un joli chien
Je prend une photo et veux te l'envoyer
Puis je m'arrête, sachant qu' ça sert à rien
Car mon numéro, en partant, tu l'as bloqué.

Je te vois partout, partout où tu n'es pas,
Je t'imagine dans mon salon, à m'écouter chanter
Je crois que je deviens fou car j'entends encore ta voix
M'affirmant que je suis génial et que je ne dois en douter.
"Tu trouveras quelqu'un de mieux que moi",
C'est ce que tu m'avais pourtant dit autrefois
Mais mieux que toi, ça n'existe et ne m'intéresse pas
Ce que je veux moi, c'est toi, et seulement toi.

Par réflexe quand je vois un joli chien
Je prend une photo et veux te l'envoyer
Puis je m'arrête, sachant qu' ça sert à rien
Car mon numéro, en partant, tu l'as bloqué.


Je suis une balle rebondissante
Je suis une balle rebondissante
Lâche moi et j'irai plus haut encore
Je me ferais une carrière resplendissante
Mêlée à celles d'artistes en or.

Je suis une balle rebondissante
Qu'importe la matière du sol
Je saute autant que ça me chante
Un petit bond et je m'envole.

Je suis une balle rebondissante
Colorée et abîmée à souhait
Des fantômes me hantent
J'ai du vécu, et ça se sait.

Je suis une balle rebondissante
Et tu es celui qui m'a lancé
J'ai commencé par une descente
Maintenant je peux m'envoler.

Je suis une balle rebondissante,
Et m'arrêter est impossible
Votre seule solution est l'attente
Qu'enfin j'atteigne ma cible.

Je suis une balle rebondissante

Merci, milles merci
Merci, milles merci,
Maintenant je peux le dire :
Tu te devais de partir
Bien sûr que ça fit mal,
Bien sûr que ce fut dur
Mais je crois qu'au final
C'était la procédure.

Merci, milles merci,
Car je sais que sans toi
Je n'en serais pas là,
Ma haine à ton égard
Me fit dépasser le guépard
Tu m'a poussé à réaliser mon rêve
Alors ce soir, on fait la trêve.

Merci, milles merci,
Tu as fait ce qui était le mieux,
Je n' t'en remercierais jamais assez
Pour nous rendre tous deux heureux
Tu as préféré nous séparer.

Merci, milles merci,
Mais je crois que tu as tort,
L'amour de la Lune et du Soleil
N'est impossible que d'notre décor,
Car si l'on change de référentiel,
Ces deux là peuvent s'aimer,
Sans rien pour les en empêcher.

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 07 ⏰

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