Le Jeu de la Déception
Dans les couloirs du lycée, un jeu impitoyable fait rage, orchestré par quatre garçons redoutables, surnommés les Chasseurs. Ce jeu est une guerre de l'ombre, où la manipulation, la séduction et la ruse sont des armes pour dom...
Jamais je n'aurais pu imaginer que ma sœur, cette étoile scintillante de la haute société, choisirait de quitter son établissement privé, prestigieux et noble, pour me rejoindre dans ce lycée public, insignifiant et presque délabré. Flora, reine incontestée des garden parties, des leçons d'étiquette, et des cours d'équitation, allait désormais se contenter d'une éducation des plus ordinaires... ou presque.
Prions seulement qu'elle ne finisse pas impliquée dans ce jeu sournois qu'on appelait 'Le Jeu de la Déception'.
Ce jeu, conçu avec une malice et des intentions calculés, avait été implanté dans ce lycée par quatre garçons que l'on surnommait les chasseurs. Il ne s'agissait pas d'un simple divertissement, mais d'une guerre psychologique où les stratégies se tissaient comme des toiles d'araignée, mêlant manipulation vicieuse, séduction subtile et coups bas sinistres pour atteindre un but unique. Ces héritiers de fortunes colossales sélectionnaient chaque année, parmi une montagne de candidatures, sept filles et trois garçons pour participer à ce jeu cruel. Ainsi, il arrivait, rarement, qu'ils soient captivés par quelqu'un qui n'avait même pas postulé. Dans ces occasions inhabituelles, les chasseurs prenaient l'initiative de convier eux-mêmes cette personne à entrer dans leur cercle privé. Et personne, jusqu'à présent, n'avait osé refuser leur offre car le prix en jeu était trop alléchant, trop irrésistible.
Le défi était simple en apparence : chaque joueur se voyait attribuer un bracelet. Celui qui, à la fin du jeu, en avait collecté le plus, était couronné vainqueur. Mais les bracelets ne pouvaient ni être volés ni arrachés de force. Les participants devaient les céder de leur plein gré. Pour y parvenir, il fallait être doté d'une finesse et d'une habileté hors du commun. C'était là que résidait toute la complexité et la beauté sinistre du jeu.
Quant au prix... devenir millionnaire du jour au lendemain, qui oserait refuser une telle tentation ?
Cachée derrière des vêtements amples, je parvenais sans difficulté à dissimuler mes formes, un des rares avantages de mon physique anodin. Mon allure négligée, mes cheveux en bataille, mes cernes sombres – tout en moi était destiné à me faire passer inaperçu. Rien en moi n'attirait l'attention. Mais ma sœur, avec sa beauté éclatante et sa prestance naturelle, allait sans aucun doute attirer les regards des chasseurs s'ils posaient les yeux sur elle.
***Photos de Diane***:
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