Chapitre 7

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Nous suivons le jeune couple jusqu'à l'entrée de leur tanière. Je n'imaginais pas du tout le lieu de cette façon. Quand on me parlait de tanière de renard dans la forêt, je voyais un petit passage suffisamment étroit pour laisser les renards se faufiler jusqu'à l'intérieur. Là face à moi se dresse une immense cavité, assez large pour laisser passer un groupe de deux voir trois humains. Nous avançons dans une galerie plutôt longue car je n'arrive pas à visualiser le bout. J'observe les parois et constate l'installation de petites torches pour nous indiquer la direction à prendre. L'obscurité ne me fait pas peur mais je suis tout de même soulagée de constater un peu de lumière. Je me rapproche de la main de Tala pour la saisir dans le mienne. Elle se retourne et me sourit tendrement. Je crois qu'elle a compris que je n'étais pas très à l'aise dans une galerie tout juste éclairée. 

Enfin nous apercevons le bout du tunnel car une immense porte en bois nous fait face. Wakiza eu à peine le temps de tourner la poigner, que d'un coup un groupe de jeunes enfants déboulent en hurlant sur nous !

" - Doucement les enfants ! DOUCEMENT ! Crie leur père.

- Je crois qu'ils ont reconnu ton odeur Tala ! Dit Asha en se tournant face à son amie.

- Vous avez tous bien grandit ! Le temps passe vraiment trop vite ! 

- Et encore tu n'as pas vue les petits derniers, les jumeaux !  Wapi ! Tadi ! Venez vous présenter à tante Tala ! " 

Deux enfants, bien trop discrets face à cette horde, pointe à peine le bout de leur visage de derrière un meuble.  Ils m'ont l'air jeune, je dirai pas plus de 3 ans. 

"- Wouah !! Ça fait si longtemps que ça qu'on ne s'est pas vu ! Vous étiez encore de petits renardeaux quand je vous ai vu pour la première fois ! Venez n'aillez pas peur."

Les deux enfants s'approchent prudemment de Tala pendant que leurs frères et sœurs prennent leurs distances. Tala pose un genoux à terre et ouvre grand ses bras pour les inviter à se blottir contre elle. Les jeunes enfants n'hésite plus un instant et se jettent dans ses bras pour une grande accolade.  Ils se frottent les uns autres autres et se reniflent de part et d'autres. Certainement pour s'imprégner à nouveau de leurs odeurs respectives.   

"- Tu as presque la même odeur que maman. Dit Wapi en sortant la tête du coup de Tala.

- C'est normal ma maman à moi était l'une d'entre vous. 

- Oh ! Alors tu n'es pas une Amarokienne ?!

- Si je le suis car mon père l'est mais ma mère était une Mesquakies comme vous !

- Ah du coup tu es moitié comme nous moitié Amarokienne. Répond Tadi

- C'est ça. D'où mes cheveux roux comme les vôtres. Je les tiens de ma maman. 

- Ils sont trop beau tes cheveux !! Et puis ils sont longs ! Maman les a coupé il y a pas longtemps."

Asha fit la moue en comprenant que ses enfants faisaient des compliments sur les cheveux de son amie parce qu'elle avait coupé les siens. Un peu vexée elle prit un des jumeaux dans ses bras et le serra fort contre elle. 

"- Tu n'aimes plus mes cheveux mon cœur ?  

- Si maman ils sont beaux mais moins longs que ceux de tante Tala !

- Bon ça va alors je ne te mangerai pas au repas ce soir."

Soudain Asha se mit à chatouiller son enfant jusqu'à ce que ses cris résonnent dans la totalité de l'habitation. 

Les retrouvailles faites je constate avec gêne que tous les regards sont braqués sur moi. Les enfants viennent tout juste de remarquer ma présence. Tala recule alors légèrement pour prendre ma main dans la sienne et me rapprocher de la meute. Mon estomac se serre et je sens la pression monter en moi lorsque tous les regards sont braqués sur moi. Le silence s'installe jusqu'à ce que Tala vienne le briser.

"Anshi" la raison du loupOù les histoires vivent. Découvrez maintenant