Izuku regarda son reflet dans la vitrine d'une boutique. Ses cheveux cachés sous une casquette, il arborait sa paire de lunettes de vue, un t-shirt blanc et un jean des plus simples. Il arborait un look des plus communs. Il sortit son portable de sa poche et regarda l'heure. Il était seize heures passées de dix minutes. Le jeune pompier était parti de chez lui avec beaucoup plus d'avance que nécessaire et s'était posté de l'autre côté de la rue du café Mermoz. Cela faisait vingt minutes qu'il était planté tel un piquet. Ochaco devait probablement se trouver à l'intérieur mais Izuku était incapable de faire les derniers mètres qui se séparaient de l'établissement.
Dans sa poche son portable vibra.
« Je pensais te voir aujourd'hui ».
Izuku hésita avant de répondre.
« Je suis là, je n'arrive pas à me décider à entrer »
Rien ne servait de mentir. Il était là, il était juste incapable de faire un pas en avant. La porte du café s'ouvrit et Ochaco apparut, vêtue d'une robe d'été, un sourire se peignit sur son visage lorsqu'elle l'aperçut de l'autre côté de la rue. Elle lui fit de grands signes pour le faire approcher. Izuku souffla pour se donner du courage, traversa la rue et la rejoignit. Même en portant des talons, Ochaco restait plus petite que lui.
— Je suis contente que tu sois venu.
— J'ai beaucoup hésité à venir.
— Mais tu es venu quand même.Izuku hocha la tête. Ochaco entra dans le café et le pompier lui emboita le pas. La jeune femme se dirigea vers la table à laquelle elle était installée. Izuku la suivit avant que ses pas ne ralentissent, comprenant que la jeune femme n'était pas seule. Une homme releva la tête du menu en le voyant arriver et se leva à son tour. Izuku était largement dépassé par le héros numéro un du classement. Shoto était là, un sourire timide se dessina sur son visage.
— Izuku, je suis content de te revoir.
Est-ce que qu'Izuku était content de le revoir ? Oui, probablement. Seulement, pour le moment, seule la surprise était capable de contrôler son corps. Izuku ne fut pas capable de prononcer un seul mot et se contenta de répondre à son sourire. Ochaco vint prendre place à côté de Shoto et Izuku prit place face à eux. Un silence gêné s'installa autour de la table avant que la jeune femme ne prenne la parole.
— Je suis contente que tu sois venu. J'espère que tu ne m'en veux pas d'avoir cherché ton numéro. Mais je voulais vraiment te revoir.
— Ca ne me dérange pas.
— J'ai l'impression d'être comme au bon vieux temps, s'enthousiasma l'héroïne en se saisissant du menu. Comme lorsqu'on se posait autour d'un chocolat chaud ou d'un thé après une longue journée d'entraînement.
— Oui... mais c'est bien loin tout ça maintenant.Ochaco était en train de regarder le menu et Izuku sentit le regard de Shoto sur lui. Il détourna légèrement le sien avant de prendre le menu dans ses mains, essayant de focaliser son attention sur autre chose que ses deux anciens camarades.
— J'espère que ça te ne dérange pas que je sois venu ?, finit par le questionner Shoto.
Izuku releva les yeux du menu pour croiser le regard vairon de son ancien camarade.
— Non, je suis juste surpris.
Izuku ne mentait pas. Revoir Shoto ne le dérangeait pas plus que de revoir Ochaco, il avait juste était surpris de sa présence. Il ne s'attendait qu'à revoir Ochaco et non deux anciens camarades en même temps.
— En tout cas, tu n'as pas changé, sourit Shoto.
— Et toi tu es devenu plus grand...et tu as pris en muscles aussi non ?
— Et encore tu n'as pas vu Katsuki, intervint Ochaco. Ces deux-là se sont vachement développés depuis qu'ils ont quitté le lycée. C'est hyper impressionnant.
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Sous inhibiteurs [TodoBakuDeku]
Fiksi PenggemarUne nouvelle loi vient d'être adoptée: chaque nouveau lycéen faisant son entrée à Yuei devra suivre un traitement d'inhibiteurs afin de stopper l'éveil de son second genre et de permettre à la nouvelle génération de se concentrer sur son métier de h...