Mon voisin est un gros porc et j'aime ça

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Mon voisin de pallier est un homme de quarante à cinquante ans, quoique plus près de quarante.

Au physique, il est grand, 1,90 m à peu près et gros, très gros. Son ventre est rebondi, ses épaules larges, un cou de bœuf.

Il se rase le crâne et le visage qu'il n'a pas très joli. La bouche est grande, les lèvres épaisses mais, à défaut d'être beau, son large sourire et ses magnifiques yeux bleus lui donnent un air de sympathie, une gentillesse et un charme certains. Bref, il a du charisme.

Il m'a fallu le voir nu pour apprécier la taille de ses bras et de ses jambes... mais nous n'en sommes pas encore là.

Nous vivions en face depuis que Kévin et moi avions aménagé trois mois à peu près avant les faits que je vais rapporter.

Dès le départ il s'était montré aimable, toujours un mot agréable, surtout pour vanter mon physique mais sans lourdeur, vulgarité ni, moins encore, insanités. Parfois, dans l'ascenseur, et jamais quand j'étais seule, mais avec Kévin, il se rapprochait très près de moi, me frôlait, se pressait même en s'excusant gentiment de sa maladresse. Je crois qu'il cherchait un peu à provoquer mon mec qui avait l'air de s'en foutre royal !

Il ne cessait de dire à Kévin que j'étais ravissante, qu'il était un heureux homme d'avoir une fiancée telle que moi, aussi jolie, que je devais être très convoitée, qu'il fallait bien prendre garde et que lui-même s'il avait été plus jeune, il aurait bien tenté sa chance, même s'il le tournait beaucoup plus élégamment, mais Kévin ne répondait pas. En fait Kévin s'en foutait vraiment.

Le cul toujours collé devant la PS4, ou devant un match de foot, ou  à chatter avec les potes, mon homme n'était pas ce que l'on peut appeler un amoureux transi. Il fallait que je le sollicite sans arrêt pour avoir un rapport sexuel... et quand j'en avais un, il me pénétrait, sans préliminaires et sans jamais crier ou dire quoi que ce soit, dans la position du missionnaire, me secouait avec violence pendant cinq minutes et éjaculait rapidement sans même me laisser le temps de jouir. C'était pathétique.

L'été approchait et les vêtement se faisaient plus amples, plus découverts. Je pus ainsi voir les bras du voisin Gros mais très musclés. Je lui en fis compliment.
"Et bien dites-donc, vous êtes baraqué. Quels biceps"!
- Je suis comme cela de partout.

Je ne sais s'il y avait une allusion là-dessous.

Quant à lui, il fit le forcing pour que je misse des robes.
"Enfin voyons Raphaëlle, une fille comme vous ne devrait pas rester en jean. Je suis sûr que vous avez des jambes magnifiques".
- Oui mais cela met en avant d'autres de mes charmes... vous ne trouvez pas ?
- Une robe les suggérerait et puis, un heureux coup de vent...
- Vous êtes un peu coquin, vous dites-donc.
- Qui ne le serait pas devant une si belle jeune fille.
- Flatteur !
- Sincère ! A si vous n'aviez pas d'amoureux...
- Mais j'en ai un.
- L'heureux homme!

Je pensais en moi-même que cet heureux homme ne savait rien de son bonheur.

Ce même soir, alors qu'il était coincé dans le canapé à regarder la télé, j'essayai de brancher Kévin... sans résultat.. je le soulais... je ne pensais qu'à ça... il était crevé...

Plus que dépitée, ravalant même mon chagrin devant une telle indifférence, je décidai de vaquer aux occupations domestiques. Je préparai une machine à laver, mais plus de lessive.
Je résolus d'aller en demander à Jean-Pierre. Kévin ne se rendit même pas compte de mon départ.

Je sonnai. Il m'ouvrit. Il était en survêt et en débardeur... visiblement gêné. Le débardeur le moulait. On pouvait voir des pectoraux puissants et un ventre gros, rond mais ferme. Sa peau était lisse et non pas molle comme j'aurais pu m'y attendre de la part d'un homme aussi gros....gros mais pas gras.

L'Extase en une seule langue Où les histoires vivent. Découvrez maintenant