Les vacances de Gisèle

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Cet été-là les vacances avaient pris un tour nouveau pour Gisèle. A 40ans, pour la première fois elle s'était sentie basculer dans le monde des « anciens. En effet, Sophie sa fille de 18 ans avait réussi à les convaincre avec Gilles son mari d'emmener avec eux son petit ami Steven qui était à peine plus vieux qu'elle.

Après quelques heurts et discussions serrées, ils avaient cédé. Ils étaient donc en vacances depuis 15 jours dans leur villa proche de la mer en compagnie de Sophie et son petit frère Marc. Et Steven bien sûr. Ce dernier s'était avéré un garçon charmant, très gentil avec Marc, s'entendant bien avec Gilles et toujours prêt à aider Gisèle. Il était très amusant et elle appréciait sa compagnie qui contrastait avec le trop grand sérieux même en vacances de Gilles. Et c'est presque sans regret qu'elle vit repartir Gilles à Paris pour reprendre son travail. Elle se retrouva seule avec les 3 jeunes.

Comme elle avait peur de coucher au rez-de-chaussée seule, elle monta coucher au premier dans la chambre contiguë à celle de sa fille. Cette nuit-là elle fut réveillée par des soupirs qui ne laissaient aucun doute de ce qu'il s'y passait. Sophie gémissait de plaisir, prise par Steven qui l'avait rejointe. Gisèle se douta que le manège devait durer depuis le début et s'en voulut de sa naïveté. Elle eut honte ensuite d'entendre sa fille jouir. Puis ce sentiment fit place à un trouble, les soupirs redoublants elle oublia que cette fille à côté était la sienne. Une autre forme de honte l'envahit. Celle d'éprouver un désir au fond d'elle-même, elle qui était d'ordinaire si réservée voire prude dans ce domaine.

Le lendemain, elle n'osa pas en parler à Sophie manifestement heureuse et épanouie. Elle croisa le regard de Steven qui semblait lui dire, amusé, avez-vous entendu cette nuit si j'ai bien fait gémir votre fille ? Elle rougit. Il savait qu'elle savait. Toute la journée elle se montra nerveuse, son esprit repensant à la nuit. Le soir elle monta se coucher tôt pour pouvoir écouter les allers et venus. Vers 23h30 elle entendit craquer le parquet. Elle colla son oreille à la cloison pour entendre les ébats amoureux. Steven semblait être un as en préliminaires. Il excitait Sophie sans la prendre, la rendant folle. Gisèle sentit le désir monter en elle. Quand les deux jeunes amants s'unir, elle n'y teint plus, sa main glissa entre ses cuisses. Elle jouit juste avant sa fille. Honteuse et comblée à la fois, elle se remémora ses caresses solitaires. Tout ça remontait à bientôt 20 ans, juste avant de connaître Gilles le seul homme de sa vie.

Elle s'endormit nue sur son lit. Le lendemain, plus calme, elle osa affronter le regard de Steven. Elle rit même à ses traits d'humour mais ne put s'empêcher de rougir à nouveau lorsqu'il lui demanda si elle dormait mieux en haut qu'en bas.

Le soir il y avait la fête au village, ils s'y rendirent. Marc apprécia les jeux. Sophie et Steven dansèrent. Puis Sophie demanda à Steven d'inviter Gisèle qui s'ennuyait un peu. Ils partirent dans un jerk endiablé Steven la faisant rire par ses mimiques.

Lorsque la musique s'arrêta pour laisser la place aux slows, il la retint sur la piste. Il l'enlaça sagement en continuant à l'amuser puis petit à petit il la serra. Gisèle tout à son amusement n'y prit pas garde et se retrouva collée à lui. Sa robe d'été légère lui retransmettant la chaleur de son corps. Il continuait à lui faire des plaisanteries mais cette fois il les lui susurrait au creux de l'oreille.

Chaque rire de Gisèle collait son ventre contre le bassin de Steven. Sa main commença un va et vient vers le dos nu de la robe de Gisèle. Il lui murmura qu'elle avait une peau de jeune fille en la serrant un peu plus. Collée à lui, troublée, ne sachant plus que faire, elle sentit soudain le sexe dur du jeune homme à travers son jean.
Doucement, sans rien dire, il ondulait du bassin contre elle. Gisèle, surprise, n'osait plus bouger ni résister à cette avance à peine masquée. Elle sentit sa main descendre et venir doucement sur ses fesses suivant l'élastique de sa culotte à travers la robe. Elle trouva la force de murmurer un petit « chut » non suivi d'effet. La musique s'arrêta et vint mettre fin à leur étreinte. Titubante, Gisèle regagna sa place n'osant croiser le regard de Steven. Sophie ne s'était rendue compte de rien.

L'Extase en une seule langue Où les histoires vivent. Découvrez maintenant