Recueil d'histoires

Fred Weasley

La journée était chaude pour un début de printemps à Poudlard, mais l'atmosphère à l'intérieur du château restait fraîche et accueillante. Y/N Potter marchait d'un pas vif dans les couloirs tortueux, son esprit tourmenté par une vague d'émotions contradictoires. Elle était la sœur jumelle d'Harry Potter, mais contrairement à son frère, elle n'aimait pas être le centre de l'attention. Son regard brillant et ses cheveux sombres, si semblables à ceux de son frère, lui donnaient pourtant un certain charisme qui attirait malgré elle les regards.
Mais aujourd'hui, ses pensées étaient entièrement concentrées sur Fred Weasley.
Fred, avec son sourire insouciant, ses blagues incessantes, et ses yeux pétillants, l'avait charmée dès leur première rencontre.
Depuis le bal de noël l'année précédente, une relation spéciale s'était tissée entre eux. Au début, ce n'étaient que des échanges innocents de blagues et de regards complices, mais au fil du temps, leurs sentiments étaient devenus plus profonds.

Ce matin-là, Fred lui avait discrètement glissé un morceau de parchemin dans la main au petit déjeuner, un sourire malicieux accroché à ses lèvres. Il lui avait murmuré à l'oreille : « Rencontre-moi à la Salle sur Demande ce soir, après le dîner. »
Elle avait senti son cœur battre plus fort à cette simple phrase. La Salle sur Demande était connue pour apparaître seulement lorsque quelqu'un en avait vraiment besoin, et personne d'autre ne pouvait y entrer s'ils n'étaient pas invités. L'idée d'être seule avec Fred, dans un endroit aussi intime, excitait et angoissait Y/N à parts égales.
Toute la journée, elle avait essayé de se concentrer sur ses cours, mais son esprit revenait sans cesse à Fred. Quand elle était avec lui, le monde semblait plus léger, ses soucis moins pesants. Même la menace constante de Voldemort semblait lointaine quand il lui souriait.

Le soir venu, après un rapide diner, Y/N se dirigea vers le septième étage, son cœur battant à tout rompre. Elle passa trois fois devant la section de mur où la Salle sur Demande apparaissait, en pensant très fort à ce qu'elle voulait : un endroit où elle pourrait passer du temps avec Fred, en toute intimité.

La porte apparut soudainement, comme par magie. Elle inspira profondément et entra.

À l'intérieur, la pièce était somptueuse. La lumière tamisée des chandelles illuminait un large canapé en velours rouge, des rideaux drapés encadraient les fenêtres imaginaires, et un feu crépitait doucement dans une cheminée en pierre. L'atmosphère était chaleureuse, presque romantique et Y/N sentit ses joues rougir.
Fred était déjà là, assis sur le canapé, un sourire charmeur accroché à ses lèvres. Il se leva en la voyant entrer, et son regard se fit plus doux, presque tendre.
« Y/N, tu es magnifique », murmura-t-il en la rejoignant. Ses yeux brillaient d'une lueur qu'elle n'avait jamais vue chez lui avant.
Une lueur de désir mêlé d'affection.
Elle baissa les yeux, embarrassée mais flattée par son compliment. « Merci, Fred », murmura-t-elle. Elle leva enfin les yeux vers lui et ajouta avec un sourire : « La pièce est incroyable. Comment as-tu pensé à tout ça? »

Fred haussa les épaules, un sourire espiègle étirant ses lèvres. « Disons que la Salle sur
Demande sait toujours ce dont on a besoin. »
Il s'approcha d'elle, et doucement, il lui prit la main. Y/N sentit une vague de chaleur la traverser. Ce simple contact la rendait nerveuse et excitée à la fois.
« Je voulais passer du temps avec toi, loin du chaos de Poudlard », expliqua Fred, sa voix soudain plus sérieuse. « Loin des autres, loin des batailles, juste... nous deux. »
Son regard s'était fait plus intense, et Y/N ne put s'empêcher de rougir. Elle sentit son cœur s'emballer et son souffle s'accélérer alors qu'il se rapprochait.
« Je suis content que tu sois venue, » ajouta Fred, sa voix devenant presque un murmure.
Y/N leva les yeux vers lui, et avant qu'elle ne puisse dire quoi que ce soit, il se pencha et l'embrassa doucement. Ce fut un baiser tendre, presque hésitant, comme s'il attendait sa réaction. Malgré que ce ne soit pas leurs premiers baisser, celui-ci était différent.

Le cœur de Y/N s'emballa. Elle ferma les yeux et répondit à son baiser, sentant la chaleur de son corps contre le sien. Ses mains glissèrent autour de son cou, tandis que les siennes descendaient lentement le long de ses hanches. Leurs baisers devinrent plus passionnés, plus pressants.
Fred recula légèrement, ses yeux plongés dans ceux de Y/N. « Tu es sûre que c'est ce que tu veux ? » demanda-t-il d'une voix rauque, son souffle irrégulier.
Y/N hocha la tête, incapable de parler tant son cœur battait fort. Elle le voulait, lui. Elle le voulait depuis longtemps, mais elle n'avait jamais trouvé le courage de le dire à haute voix.

Fred la regarda pendant un moment, puis, avec une tendresse infinie, il la guida vers le canapé. Ils s'y assirent, se rapprochant l'un de l'autre, leurs lèvres se retrouvant à nouveau. Chaque baiser était une promesse silencieuse, chaque geste un aveu d'amour.
Leurs mouvements devinrent plus lents, plus intimes. Fred caressa doucement sa joue, puis glissa ses doigts dans ses cheveux. Ses lèvres explorèrent son cou la faisant frissonner de plaisir

« Je t'aime, Y/N», murmura-t-il soudainement contre sa peau.
Ces mots, si simples mais si puissants, firent éclater quelque chose en elle. Elle l'aimait aussi, elle l'avait toujours su, mais entendre ces mots dans la voix de Fred lui donna un vertige délicieux.
« Je t'aime aussi, Fred », répondit-elle, à peine consciente des larmes qui brillaient dans ses yeux.
Fred releva la tête, et ses yeux se posèrent sur elle avec une telle douceur que Y/N sentit son cœur se serrer. Il se pencha pour l'embrasser encore une fois, puis doucement, très doucement, il la guida vers le tapis moelleux devant la cheminée. Ils s'allongèrent côte à côte, leurs corps se touchant à peine, mais la tension entre eux était palpable.
Fred prit une grande inspiration, comme pour se donner du courage, et demanda: « Tu es sûre que tu veux ça ? On peut arrêter à tout moment. »

Y/N hocha la tête, ses yeux brillants d'une détermination tranquille. Elle avait toujours fait attention à ses choix, réfléchissant avant de prendre une décision importante. Mais là, avec Fred, tout semblait juste. Il y avait quelque chose de naturel, d'inévitable dans ce moment. Elle voulait être avec lui, vraiment avec lui.
Doucement, Fred commença à déboutonner sa chemise, ses doigts tremblant légèrement, mais son regard ne quittant pas celui de Y/N. Il faisait attention à chaque mouvement, à chaque expression sur son visage, cherchant la moindre trace d'hésitation mais il n'y en avait pas.

Elle tendit la main pour l'aider, ses doigts glissant contre les siens. Ils se déshabillèrent lentement, leurs mouvements marqués par une tendresse nouvelle, une vulnérabilité partagée. Ce n'était pas seulement un moment de passion, c'était un moment d'amour, de confiance absolue.

Une fois nus, ils se retrouvèrent dans une étreinte délicate, peau contre peau. Le feu dans la cheminée crépitait doucement, jetant des ombres dansantes sur les murs de la pièce. Fred regarda Y/N avec une intensité nouvelle, comme s'il voyait chaque facette de sa personnalité, chaque secret qu'elle n'avait jamais révélé à personne.
Et puis, avec une lenteur mesurée, Fred et Y/N firent l'amour pour la première fois.
Ce fut un moment de découverte, d'hésitations et de maladresses, mais aussi de rires, de tendres baisers et de mots murmurés à l'oreille. Chaque mouvement, chaque caresse était empreint d'une douceur infinie. Ils apprirent à se connaître dans l'intimité de leurs corps, comme ils s'étaient connus dans leurs âmes.
Quand ils s'arrêtèrent enfin, haletants mais comblés, ils restèrent allongés l'un contre l'autre, leurs doigts entremêlés, savourant le calme après la tempête. Fred pressa un dernier baiser sur le front de Y/N, et elle se blottit contre lui, ses paupières lourdes de sommeil.

« Merci », murmura-t-elle, sa voix à peine audible.
Fred sourit, serrant un peu plus fort son étreinte. « Merci à toi », répondit-il d'une voix douce, pleine de tendresse.
La Salle sur Demande, dans toute sa magie, les enveloppa alors d'une chaleur apaisante, les berçant doucement alors qu'ils s'endormaient l'un contre l'autre, le feu continuant de crépiter doucement dans l'âtre.

Le monde extérieur, avec ses dangers et ses inquiétudes, semblait soudain bien loin.