L'amour n'est pas mauvais, mais ce sont les hommes parfois qui le gèrent mal.

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Cela faisait quelques semaines que la fête était passé. Avec Tony, tout allait beaucoup mieux ; nous ne nous étions plus disputés et nous n'avions plus reparler d'enfant, ou de n'importe quel autre sujet ayant tendance à fâcher. 

Je n'avais que très peu recroisé Natasha, quelques fois dans l'ascenseur lors des pauses de mon époux. Appart de brève discussions, ou de courtes taquineries ; rien d'exceptionnel. Mais j'étais toujours très heureuse de croiser son chemin. 

-Tu trouves que j'ai grossi ? Dis-je à mon avis qui venait de passer la porte. 

-Roh, Elena, tu es sublime !

-Tu dis ça parce que toi aussi tu trouves que j'ai grossi et que tu veux me rassurer ? Dis-je en levant les yeux au ciel. 

-N'importe quoi ! C'est Tony qui t'as mis cette idée dans la tête ? Demandait-elle doucement. 

-Non, et puis ce n'est pas avec le peu qu'il me regarde qu'il risque de le remarque...

-Vous ne... plus ? 

-Si, c'est un homme ne l'oublie pas... Dis-je en soupirant. Mais on ne va pas dire que c'est comme s'il s'attardait énormément sur ce qu'il y a devant ses yeux pour ne pas être vulgaire...

-Ma chérie... Dit-elle en posant sa main sur mon épaule. Je ne sais pas ce que tu fais avec un homme pareil, enfin ; que ce soit un homme ou une femme d'ailleurs... Tu mérites mieux, j'espère que tu le sais. 

Je ne savais pas pourquoi elle ajoutait "une femme d'ailleurs", comme si j'avais l'air d'aimer les femmes ? Il faut que je lui rappelle avec qui je suis mariée ? Même si ça, elle ne risque pas de l'oublier, vu le peu d'amour qu'elle porte à son égard...

-Ne commence pas Agathe, s'il te plaît. Dis-je en lui faisant des yeux d'ange. Mais donc, tu trouves que j'ai grossi ? 

-Non... Dit-elle en s'éloignant de moi et en me regardant de haut en bas. Mais peut-être que... tu as un peu trop manger ces derniers temps ? Fin je ne sais pas, tu parais un peu ballonner, rien de plus ! 

-Tu vois ! Dis-je en me laissant tombé dans le canapé ! Tu me trouves énorme ! 

Je n'en pouvais plus, dès que je me regardais dans le miroir j'avais l'impression de voir une baleine et ses bébés. Et même si en me pensant, je remarquais que je n'avais pris qu'un petit kilo ; j'avais l'impression d'être énorme.

-Je n'ai pas dis ça. Dit-elle en prenant place à côté de moi. Tu n'es ni énorme, ni grosse, ni quoi que ce soit. Et si ça peut te rassurer, même avec 50 kilos de plus tu serais toujours la magnifique Elena !

Je posais ma tête sur son épaule, mais ce ne fut que pour quelques secondes vu le bruit que fit mon mari en rentrant. 

-Super ! Voilà le débile de service ! Dit Agathe avec un sourire jusqu'aux oreilles, qui était évidement ; ironique.

-Agathe ! Criais-je en faisant les gros yeux. 

-Super, voilà celle qui se fourre chez nous dès que son mari va sauter d'autres gonzesses. Dit-il, à son tour. 

-Connard. Répondit-elle. 

Je roulais des yeux, j'en avais marre de leurs gamineries. 

-Pourquoi quand c'est lui tu dis rien ? Dit Agathe en me faisant les gros yeux, et un air choqué. 

-Peut-être parce qu'elle m'aime ? Dit-il en s'asseyant sur le canapé d'en face. 

-Ou peut-être parce que tu lui donnes tout, sauf envie de crier ? Répondit Agathe avec un sourire en coin. 

-Demande ça à ta meilleure copine ! Dit-il en tapant sur ses genoux. 

Les deux me jetèrent un regard, me faisant comprendre que je devais rapidement choisir mon clan. 

-Je ne prend aucun parti. Dis-je en levant les mains en l'air. 

-Tu trouves qu'elle a grossi ? Demanda Agathe. 

-Non ! Dit Tony en me regardant minutieusement. Fin quoi que, maintenant que tu le dis... 

-Connard ! Dit Agathe en se levant. 

-Super. Dis-je en me laissant, encore une fois, tomber au fond du canapé. C'est ma journée.

-Mais qu'est-ce que j'ai dis encore ? Dit Tony en haussant les sourcils. 

-Bon, moi je me casse. A plus l'enflure, bisous ma biche qui est belle comme un cœur ! Dit-elle en déposant un baiser sur ma joue, pendant que sa main foutait le bordel dans mes cheveux. 

C'était pour ça, que j'aimais autant Agathe. Elle était très drôle, mais derrière tout ça se trouvait une vraie âme de maman poule ; elle ferait vraiment une merveilleuse maman. 

-Bon maintenant qu'elle est partie... C'est vrai que je ne te donne plus envie de crier ? Parce qu'on peut y remédier si tu veux... Dit-il avec son regard de séducteur du dimanche. 

-Arrête de penser avec ta bite, et met toi un doigts dans l'œil, tu veux ? Dis-je avant de partir m'enfermer dans ma chambre. 

Madame StarkOù les histoires vivent. Découvrez maintenant