Lois
Dernier coup de fer à lisser, c'est dans ces moments-là que je regrette de les avoir si longs et je suis fin prête à partir.
Quand Romy m'a dit que je plaisais à Jules, j'ai eu du mal à y croire. Bien-sûr je sais que je plait, j'ai déjà eu des rencards, seulement, un garçon comme Jules me semble tellement... hors d'atteinte. Un vrai corps d'Apollon avec une belle chevelure doré, je n'aurais jamais pensé plaire à ce genre de garçon qui ont toujours représenté pour moi qu'un fantasme.
J'entend un Klaxon dans l'allée, Romy est là. Mon anxiété monte en flèche. Voila, un an que je n'ai pas eu de date, je ne suis pas sûr de toujours savoir comment faire. J'attrape mon sac à la hâte. Vérifie une fois de plus mon reflet dans le miroir. Mon maquillage est intact et je le trouve même bien réussis. J'ai beau mettre un temps fou à me maquiller, ma règle d'or est de n'y mettre aucune couleur, des ton neutres pour un rendu sobre, le plus naturel possible . Et pourtant, le mot naturel me semble si éloigné de la réalité.
Je descend l'escalier à la hâte et découvre mes parents enlacé l'un à l'autre dans le canapé.
- Tu as besoin de sous ma chérie ? Me demande mon père.
- Ca ira papa, je te remercie, j'ai ce qu'il faut.
- Appelle nous en cas de besoin, tu sais que je n'éteint jamais mon téléphone quand tu sors. Me dit ma mère.
Mes parents n'ont fait aucune remarque quant au fait de sortir un soir en semaine. Je suppose qu'ils sont tout simplement soulagée de me voir retrouver un semblant de vie sociale après près d'un an d'isolement massif dans ce que mon père appelle "ma tanière", autrement dit, ma chambre.
Deuxième coup de Klaxon, cette fois-ci, c'est sans appelle si je ne me dépêche pas, je risque de subir Romy la furie.
- Bonne soirée. Je crie avant de fermer la porte derrière moi. L'air frais du mois de Septembre me pique légèrement les bras. Malgré une veste blazer assez large, mes jambes, elle ne sont recouvertes que d'un collant fin laissant passé l'air qui me pique la peau.
Je me dépêche d'atteindre la voiture chauffée de ma meilleur amie.
- Excusez moi madame mais ou est passé ma meilleure amie ?
Je ris aux blagues stupides de Romy qui sait très bine flatter mon égo. Pas besoin de mecs quand on a Romy Valentin comme meilleure amie.
- Tu es magnifie Titi.
- Merci ma caille. Comment tu te sens ? Me demande t-elle tout ne conduisant.
Je me retiens de lui dire que je suis pétrifiée par la peur de me ridiculiser, parce que c'est comme cela que mon corps réagit au stress. Subitement, c'est comme si toute la maladresse du monde emplissait mon corps. Mes joues virent très généralement au rouge et mes jambes décident de ne plus coopérer.
En bref, je suis un boulet, le genre qui fait rire votre entourage mais qui est si difficile vivre pour la personne concernée.
- Ca va. Dis je sur un ton qui se veux le plus apaisée possible.
- Mhh. Pour être honnête je pense que je ne plais pas vraiment à Max.
- Tu plaisantes ? J'ai vu comme il te regardait. Il est déja fou de toi. Comme à peu près chaque garçon qui a eu le malheur de te croiser dans leur vie.
- Tu déconnes ? Toi aussi tu as vu son regard envers moi ? J'en étais sûr. Exulte t-elle.
Je ris devant la confiance en elle débordante de Romy. Elle est mon exemple, la personne que j'admire le pus sur cette terre.
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La chimie du coeur (PROF/ELEVE)
RomanceToute la vie de Lois repose sur une chose : ses résultats scolaires. Ancienne étudiante brillante, elle se voit redoubler sa dernière année de lycée. Il lui reste 1 an pour valider son bac et rendre fière ses parents. 1 an, c'est long quand on se re...