~𝑨𝒍𝒍 𝑰𝒔 𝑬𝒑𝒉𝒆𝒎𝒆𝒓𝒂𝒍~ {𝘖𝘣𝘢𝘯𝘢𝘪 𝘟 𝘖𝘤 𝘍𝘦𝘮𝘢𝘭𝘦}

Seven⚠️

⚠️Sujets pouvant choquer les plus sensibles et faire sortir des traumatismes. Si vous vous ne vous sentez pas de lire ce chapitre passez à la fin. Tout sera récapitulé⚠️

Giyu :

  Je suis revenu d'Iran avec ma protégée. Pfiou, enfin ! C'était intense, surtout que son petit frère a essayé de me voler mon passeport !

  Si ses parents l'avaient lu j'aurais pu mettre un terme à ma couverture.

  Je suis exténué mais de garde ce soir. Heureusement que Sanemi est là...

-T'es même arrivé en avance, ce dernier se tourne de ses documents pour m'acclamer. Parfait en tout point !

  Je ricane dans ma barbe et m'assois.

-Je ne suis pas "parfait" monsieur, je souffle.

-Si, t'es juste aveugle.

  Il ponctue sa phrase d'une moue désapprobatrice. Je le fouette avec un papier journal trouvé sur son bureau, qui le fait rigoler.

  Il est vraiment bizarre pour dire ça...

-Sinon tu t'es débrouillé en Iran ? Ce connard de Tengen ne t'a pas perturbé ?

-Non c'est bon... J'ai révisé dans l'avion aussi...

-Tu me dirais si tu avais un problème avec lui ?

  Je me raidis d'un coup. Qui pose des questions soudaines comme ça ?!

-Bien sûr que oui, je rétorque. Je ne peux rien te cacher, tu le sais...

-Je voulais être sûr... Yuna m'a dit que tu étais parti en pleurs la dernière fois... Et puis t'es super froid avec moi...

-C'est... C'est totalement faux...

-Je le savais. Cette gamine est aveugle de toute façon...

  Il me sourit puis retourne à son travail. Je suis désolé Sanemi... Je suis tellement désolé...

Quelques mois plus tôt

  Je suis paralysé. Littéralement. Je suis tremblant contre le sol, dos à mon bourreau. Mon corps ne réagit plus, néanmoins je sens des mains familières se balader sur mon dos.

  Bien trop familière.

  Mon esprit est embrumé par la terreur de l'événement. Et les larmes, cela va de soit. Elles roulent comme un torrent de lave brûlant sur mon visage. Elles font tellement mal...

  Je n'ai jamais autant pleuré de ma vie. Enfin non, si on compte toutes les fois où je me suis retrouvé dans cet état.

  Je suis pitoyable.

-Aaaaanh, toujours sans défense ?

  Il m'écrase encore plus contre le parquet. La panique m'envahit, suivi et doublé de loin par le dégoût de cette situation.

  J'allais me faire violer. Je le sais déjà, depuis le temps...

-Lâche-moi... Je le supplie en vain. S'il te plaît...

  Son toucher me lâche soudainement. Il me retourne brutalement, me laissant croiser son regard plus que pervers.

-Oh, on me tient tête et on ose me demander d'être clément ! C'est très culotté...

-Laisse moi...

-Dis mon nom.

-Non...

-DIS MON NOM !

-T-Tengen...

  Il me fait un sourire carnassier. Je le déteste. Lui et ses mimiques totalement dénuées d'humanité. Humanité, je ne peux même pas utiliser ce mot. Ce n'est qu'un animal et moi sa proie... Qu'un seule d'entre nous s'en sortira dans cette histoire...

  On sait tous que ce ne sera pas moi...

-Tu sais que ce n'est pas la réponse que j'attend...

-Maître...

-Voilà ! Avec ce surnom tu ne me prendra pas de haut comme tu as l'habitude avec Sanemi...

    Sa prise se resserre sur mes hanches. Elles sont déjà bleues à cause des marques précédentes, j'ai sûrement quelques côtes cassées quand on en aura fini.

  Si je m'en sors...

-Oh, tu ne dis plus rien maintenant ? Son sourire ne faiblit pas. Tu sais ouvrir ta grande gueule mais là tu la fermes ?!

-Lâche-moi...

-T'as rien compris... T'es qu'une pute Giyu ! Une petite salope qui doit m'obéir quand je parle !

  Je me débats comme je peux.

-LÂCHE MOI ! Je crie de toutes mes forces

-T'as rien compris... Tu me dénonces on perd tous notre travail... Tout ça, par ta faute. Alors si tu veux crier vas-y. Tu expliqueras ça à notre patron !

  Le salaud, il sait appuyer là où ça fait mal.

  J'aurais aimé vous raconter une autre histoire. Celle où je réussis à m'échapper et à vivre une vie paisible mais non. Il m'a sali. Comme toutes les fois. Comme depuis 2 ans. Aucun changement.

  Ce jour j'ai réussi à sortir de son bureau. Durement, mais j'ai réussi. J'étais choqué d'être encore debout mais je persistais. Je me devais de travailler.

  Et comme les années précédentes, je suis parti dans mon bureau comme si rien ne s'était passé.

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Désolée pour ce chapitre un peu cru 😅 Pour ceux qui n'ont pas lu Giyu a été abusé par Tengen.

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