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précédemment

« Tout le monde est prêt ? » demanda Ha-Ri en serrant les cordes autour des chariots.

Un à un, les membres du groupe acquiescèrent, l'atmosphère légèrement plus détendue après cette petite confrontation. Ils savaient que le plus dur restait à venir, mais au moins, ils avaient un plan, et ils allaient le suivre ensemble.

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Alors que tout le monde s'affairait à préparer les chariots, Cheong-San, qui fouillait dans un coin, fit une découverte inattendue. Il brandit une barre chocolatée, l'air à la fois surpris et ravi.

« Regardez ce que j'ai trouvé ! » s'exclama-t-il, tenant le précieux trésor entre ses mains.

Tout le monde se tourna vers lui, les yeux brillants d'envie. « Une barre chocolatée ! » murmura Ha-Ri, presque incrédule. « On doit la partager. »

On se regroupa autour de Cheong-San, chacun espérant en obtenir un morceau. Après quelques hésitations, Cheong-San se mit à découper la barre avec précaution. Chacun prit un petit morceau, conscient que cette douceur était un luxe dans leur situation. Le goût sucré, bien que fugace, apporte un répit temporaire à notre désespoir.

Nous nous mettons ensuite en position. Avec les équipements de sport comme protections — casques, épaulières et protège-tibias — Woo-Jin s'assura que j' était bien équipée, plaçant un casque sur ma tête avec soin.

« Prête ? » demanda-t-il, son regard plein de détermination.

Je hocha la tête, le cœur battant, mais se sentant un peu plus en sécurité à ses côtés.

On se positionne au centre des chariots, formant une sorte de barricade humaine autour de nous. Avec nos efforts combinés, nous commençons à avancer, poussant les chariots devant eux. Mais rapidement, nous sommes entourés par des hordes de zombies qui affluent de tous côtés, attirés par le bruit de nos mouvements.

« Allez, poussez ! » ordonna Joon-Yeong, déterminé à garder le cap. Nous nous sommes mis à avancer, mais chaque pas semble plus difficile que le précédent. Les zombies tentent de nous attraper, griffant et mordant à travers les chariots.

Woo-Jin, toujours attentif, se positionna près de moi, repoussant les zombies qui tentaient de s'approcher. « Reste près de moi ! » cria-t-il en faisant reculer un zombie d'un coup de barre.

Joon-Yeong, prenant une initiative audacieuse en décidant qu'il devait prendre ses responsabilités, décida de passer par-dessus l'un des chariots pour dégager un passage. Il se hissa, mais dans sa tentative, il fut immédiatement attaqué par un zombie qui l'attendait de l'autre côté.

« Joon-Yeong ! » crièrent Dae-su et su-hyeok

Il se défendit avec force, repoussant le zombie, mais dans le tumulte, il ne remarqua pas le second qui s'était faufilé derrière lui. Un cri de douleur s'échappa de sa bouche alors qu'il sentit une morsure sur son bras.

« Non ! Non ! » s'écria Mi-Jin, horrifiée, tandis que Joon-Yeong, avec des gestes désespérés, réussit à dégager le passage autour de lui. Mais le regard dans ses yeux commençait à changer, la peur et la douleur s'y mêlant.

« Ça va aller ! On continue ! » cria-t-il, mais chacun pouvait voir la vérité dans son regard.

Malgré la montée de la peur, on avança, en poussant les chariots avec toute nos force, chacun traversant la tempête d'émotions — pleurs, terreur et difficulté. Joon-Yeong, désormais conscient de son sort, luttait contre la transformation qui l'envahissait peu à peu.

« On doit sortir d'ici, vite ! » hurla Ha-Ri, les larmes aux yeux.

On continue à avancer, mais la situation devient de plus en plus désespérée. À travers les cris et les grognements des zombies, on aperçoit finalement une porte au bout du couloir.

« Par là ! » s'écria Dae-Su, indiquant la sortie.

On se précipite, redoublant d'efforts, mais Joon-Yeong, maintenant en proie à la transformation, commence à perdre son humanité. Ses mouvements deviennent erratiques, et son regard se voilait peu à peu.

« Non, Joon-Yeong, non ! » hurla Hyun-Su, les larmes coulant sur ses joues.

On se rapprochait de la porte, mais le poids de la situation pesait sur nous. On ne pouvait pas s'arrêter. L'espoir de sortir vivants était à portée de main, mais la douleur de perdre un ami nous hantait encore une fois.

Su-Hyeok et On-Jo se précipitèrent vers la porte, leurs mains s'acharnant sur la poignée, mais elle semblait verrouillée de l'extérieur. L'angoisse s'intensifia alors que je voyais leurs visages se déformer sous la pression. Le bruit des zombies derrière nous était de plus en plus fort, et la panique commençait à s'installer.

« Allez, ouvre-toi ! » cria Su-Hyeok, sa voix remplie de désespoir.

Soudain, un fracas retentit, et la porte s'ouvrit brusquement, révélant un homme au visage inquiet. Il semblait être dans la quarantaine, avec des traits marqués par l'anxiété et la fatigue. Je ressentis une lueur d'espoir.

Nous nous précipitons tous à l'extérieur, ne perdant pas une seconde. Woo-Jin me tenait fermement le bras, et je pouvais sentir la chaleur de sa main me rassurer. Nous nous éloignons rapidement de la porte, la fermant derrière nous, mais pas avant d'entendre les grognements des zombies qui se rapprochaient.

On-Jo, visiblement émue, s'approcha de lui. « Papa ? » Sa voix était pleine de surprise et d'espoir.

L'homme hocha la tête, reconnaissant immédiatement sa fille. « On-Jo ! » s'exclama-t-il, un mélange de soulagement et de peur visible sur son visage. Il la prit dans ses bras, la serrant fort comme s'il craignait de la perdre à nouveau.

Je regardai la scène, un mélange de joie et de tristesse m'envahissait. C'était un instant réconfortant au milieu du chaos, mais la réalité de notre situation pesait toujours sur nous. Joon-Yeong...

« Il faut partir, maintenant ! » insista Su-Hyeok, brisant le moment. « Ils vont venir ! »

Le père d'On-Jo acquiesça, prenant rapidement conscience de l'urgence. « Par là, il faut traverser les courts de tennis et le chantier pour atteindre rapidement les montagnes, une fois de l'autre côté il faut continuer jusqu'à Yangdong et... » dit-il, se retournant

Il ne peut pas finir que des zombies arrivent, tout le monde se met à courir Woo-Jin continue à me tenir la main, son regard déterminé. Je pouvais sentir qu'il ne voulait pas me perdre dans ce dédale. Chaque pas que nous faisions me rapprochait d'un sentiment de sécurité, mais je savais que tant que Joon-Yeong restait derrière, notre groupe était incomplet.

Nous arrivons au terrain de tennis mais nous sommes vite bloqués de tous les côtés, les zombies ont réussi à casser des grillages et arrivent vers nous, les garçons les repoussent et le père de On-jo sort un fumigène, quelques minutes après on se met à courir alors que le père d'On-jo fait diversion, alors qu'il nous disait de sortir il se fait mordre, il referme les grilles avant de nous hurler de courir loin.

Nous courions à toute vitesse, le souffle court, à travers les rues désolées. L'immeuble abandonné qui se profilait devant nous était notre seul espoir de trouver un refuge temporaire. Mais une fois à l'intérieur, la réalité frappa brutalement : des zombies erraient déjà dans le hall, grognant et se déplaçant de manière désordonnée. L'adrénaline pesait dans mes veines.

All of us are DeadOù les histoires vivent. Découvrez maintenant