afraid to love [Dark romance]

chapitre 12- cruauté

TW: je ne trouve pas que ce chapitre soit vraiment traumatisant mais je vous préviens quand même qu'il y a un peu de violence psychologique.

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22:30 h

Il ne me parle pas, il ne me lance pas de pique, il ne fume pas, il ne boit pas, il est assis dans le salon à regarder le feu du cheminé brillé.

- Pourquoi tu ne vas pas dormir?, me demande t-il d'un ton sec sans détourné les yeux du feu.

- Je n'ai pas sommeil, repondis-je.

- Vas dormir!

- Mais je n'ai pas som..

- Fais ce que je te dis putain,  hurle t-il sans me lancé un regard.

- Je n'ai pas sorti du lit depuis ce matin, hurlais- je à mon tour.

Il se lève et s'avance vers moi, je vois quelques choses dans son regard, oui c'est de le cruauté.

- Je n'en ai rien à foutre de toi, tu fais ce que je te dis de faire, c'est comme ça que ça marche, c'est moi qui prend les décisions ici, pas toi, tu vois, c'est pour ça que personne ne veut te voir, parceque tu est une tête de mule, une sotte.

Il vient de toucher à ma sensibilité.

Et il continue:

- même ta mère ne voulait pas de toi, elle a préféré être morte que de devoir te voir vivre.

Mes yeux sont maintenant embués de larmes, je ne peux plus retenir mes sanglots.

- Arrête s'il te plaît arrête, dis-je d'une voix brisé par mes sanglots.

Tu ne sais pas comment tu me fais mal là maintenant merde.

- non je n'ai pas fini, ta famille ne veut même pas de toi, tu penses peut-être que ta mère n'avait pas de famille, tu penses que si sa famille te considérait comme la leur et t'aimais, ils ne seraient pas venu chez ton père même pendant une fois pour te voir, c'est parce qu'eux aussi ne t'aime pas et ne veut pas de toi, tu leur a pris un être Cher, tu leur a pris un membre de leur famille ta propre mère, tu l'as tué.

Non, non, tu mens, c'est pas vrai.

- je ne l'ai pas tué, je ne l'ai pas tué, je ne l'ai pas tué, répétais-je en couvrant mes deux oreilles de mes mains.

Est ce que je l'ai vraiment tué ? Oui je l'ai tué
Mais pourquoi j'ai fais ça?

Mes pleurs s'intensifient.

- À mes yeux tu n'es rien tu entends rien, rien du tout, tout ce que mon père avait dit c'était que du baratin, tu n'es rien tu entends rien, et si je le voulais, je pourrais te renvoyer chez ton père pour ton Insolence.

- Non s'il te plaît ne fait pas ça, je t'en supplie, dis-je larmoyant.

Il passe nerveusement sa main dans ses cheveux et retourne s'asseoir sur le fauteuil en cuire.

Je reste debout ne pouvant plus bougé un de mes membres.

"Tu n'es rien"

" petite damnation"

" Petite vaut rien"

" tu as tué maman"

"Sotte"

" Sale petite pute"

" Sac à merde"

"Hypocrite"

"Ingrate"

" Meurtrière"