Chapitre 12

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Isalia

Je n'ai pas envie de rentrer tout de suite. Je sais que ça ne plaira pas à Marc, mais j'ai besoin de faire autre chose. Avec un peu de chance il ne sera pas là, il sera avec ses potes au bar.

Sans réfléchir plus longtemps j'attrape mes affaires, ferme mon bureau et me dirige vers la bibliothèque à deux rues d'ici.

Cette bibliothèque est une des plus belle que je connaisse, les étagères sont tellement grandes que des échelles en bois sont mise à disposition pour pouvoir attraper les livres les plus hauts. De grands lustres en cristal, plutôt ancien, descende sur les allées pour éclairer toute la pièce. Ces allées sont si nombreuses qu'elles sont dure à compter, c'est un endroit tranquille ou nous ne croisons peu de personne par la grandeur du lieu. Un coin de la bibliothèque est réservé à des tables et un comptoir pour avoir une partie restauration.

Ils servent des cafés de tout genre et des viennoiseries délicieuse.

J'arpente les allées en profitant de cette merveilleuse odeur qu'on les livres, quand je me décide enfin à en choisir un, je choisi un classique qui me plait toujours autant.

"L'écume des jours" de Boris Vian. Une magnifique histoire d'amour.

En m'asseyant à l'une des tables du coin café, je commande un latte et ouvre les premières pages du livre. Je suis transportée dans l'univers de Boris instantanément. Je dévore les mots, les lignes, puis les pages. Des pages que je connais déjà par cœur, j'ai lu ce livre tellement de fois.

- Mademoiselle, je vais devoir vous demander de partir, je suis désolé il est l'heure, m'interromps la bibliothécaire.

Je regarde ma montre et remarque qu'il est déjà vingt et une heure passée, la bibliothèque est censée être fermé depuis quelques minutes déjà. Je suis restée beaucoup plus longtemps que ce que je pensais. J'espère que ce ne m'attira pas de problème avec Tom. Je rallume mon téléphone, que j'avais complètement éteins pour être tranquille le temps de ma lecture. Dès que l'écran s'allume je remarque déjà deux appels manqués de l'homme qui partage mon appartement. Ça ne sent pas bon, pas bon du tout.

Je repose le livre a son emplacement habituel et sors de mon refuge préféré. Je ne suis pas pressé de rentrer alors j'appelle mon amie Ava. Même si nous nous sommes beaucoup éloignés par ma faute, je l'aime et je sais qu'elle est toujours là pour moi.

- Allô ?

Entendre sa voix fait couler les larmes sur mes joues.

- Tu me manques Ava.

- Toi aussi ma chérie, me je ne peux rien faire pour l'instant. Tu vas bien ? Tu es où ?

- Je sors de la bibliothèque je vais rentrer.

Plus aucune de nous deux ne parle pendant plusieurs minutes, nous sommes juste ensemble. Jusqu'à ce que je brise le silence.

- Je... J'arrive à l'appart.

- D'accord je vais te laisser alors.

- Ava j'ai peur, si tu n'as pas de nouvelles de moi dans une heure, je t'en supplie interviens. Je ne sais pas dans quel état il va être, je ne lui ai pas donné de nouvelles depuis plusieurs heures.

- Tu me fais peur.

- ça va aller, mais tu sais comment il peut être ... Un peu excessif parfois. Je te laisse, je t'aime.

- Je t'aime aussi, fais attention à toi.

Je prends mon courage à demain et entre enfin chez moi, après dix longues minutes à avoir hésité devant. Je ne crois pas que ce soit de l'amour que je ressens à son égard, juste de la reconnaissance, je suis prisonnière de lui. Quand on aime, on n'a pas peur. Quand on aime, on est heureux. Ce n'est absolument pas mon cas. Avec Tom j'étais heureuse. Mais Tom ma rejeté. Après tout je ne mérite peut-être que ça. Un homme qui fait de moi son objet, qui n'a aucun respect pour moi, mais qui me protège. Un homme qui se défoule sur moi souvent mais qui peut se montrer doux et gentil parfois.

A love too fastOù les histoires vivent. Découvrez maintenant