Le passage

Chapitre 5 :

« Renesmée » Mon nom avait était prononcé par une voix connue mais que je ne reconnaissais pas. Je me concentrais de toutes mes forces, et soudain les souvenirs ressurgirent...Je me rappelais de tout, le gars aux yeux rouge, mon ami évanoui à cause de la douleur... allait-il bien ? Puis, lentement, j'ouvris les yeux. Une tête avec des cheveux blonds penchée sur moi, Aiko, c'était forcément lui. Je me redressais, sous le regard inquiet de mon compagnon.

« Ça va ? me demanda-t-il.

-Oui... Ah !!! Ma douleur me fit chuter.

-Qu'est ce qu'il y a ? Il avait l'air très inquiet. Il m'aida à me relever.

-Ne t'inquiète pas, c'est juste que mes bras et ma figure me font mal... et toi ça va ?

-Oui...grâce à toi. Ne prends plus jamais ce genre de risque pour me sauver, tu aurais pu mourir !!! Il avait l'air catastrophé. Puis je me rendis compte de l'endroit où j'étais ; des murs blancs, j'étais à l'hôpital. Sauf que, mes parents ne l'aurai jamais payé, pas pour moi. Alors je posai la seule question qui me vint à l'esprit :

-Qu'est ce qui s'est passé après que je me sois évanouie ?

-Eh bien... tu étais inconsciente, alors je t'ai porté jusqu'à l'hôpital. J'avais très peur pour toi, tu avais la figure en sang ainsi que les deux br...

-Minute ! Je l'interrompis. Mes parents n'auraient jamais payé l'hôpital, encore moins pour moi.

-Je sais bien, c'est moi qui ai payé l'hôpital.

-Tu as fait ça...pour moi ? Et mes parents, ils sont venus me voir ??

-Oui j'ai fait ça pour toi, car si je n'avais pas fait cette bagarre ridicule, tu n'en serais pas là, c'est un moyen de me racheter à tes yeux.

-Tu n'as pas besoin de te racheter, à mes yeux. Tu sais...

-Merci beaucoup ! Il avait des larmes dans ses yeux, il leva les deux pouces en l'air, je l'imitais. Puis il me tomba dans les bras et répondit à ma deuxième question :

-Quant à ta deuxième question...eh bien...heu...il semblait gêner, très gêner.

-Laisse-moi deviner, ils ne sont pas venus ? Ma voix malgré moi était percée par une pointe de tristesse. Et les jointures de mes doigts blanchirent autour de mon amulette que je serais comme une corde pour ne pas pleurer

-Je suis désolé... Il semblait sincère, et près à accuser un coup. Mais, ce n'était pas sa faute, juste une déception de plus vis à vis de mes géniteurs...

-Tu n'as pas à l'être, ce n'est pas ta faute, c'est là leurs... J'essayais de le résonner.

-Tes parents sont des monstres ! La colère avait embrasé son magnifique regard blanc. Alors un détail me revint.

-Aiko, je sais que ça vas te paraitre bizarre, mais avant de m'évanouir j'ais cru voir un loup, et un serpent. Tu les a vus toi aussi, ou je suis juste folle?

-Oui, moi aussi je les ais vu, et je crois que c'est toi qui les a appelés, parce qu'ils n'ont pas voulu partir avant que tu ne sois en sécurité.

-Tu veux dire, que je saurais parler aux animaux ? Cela me paraissait si absurde, que je restais silencieuse durant plusieurs minutes. En quelque sorte...mon ami y croyait, son ton en disait long. Mais je ne pouvais pas croire une pareille absurdité !

-Nous devrions faire des tests, ça fait combien de temps que je suis là ?

-Ça fait deux mois, je dirais... Hein?! C'était possible de dormir autant? Et comment je mangeais, car il fallait bien l'avouer, j'étais du genre qui a toujours faim.