Chapitre 8 :

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Je m'étais endormi sur une pierre, après avoir couru pendant un moment je me senti calme et sereine. Alors, seulement à ce moment-là, je rejoignis mes amis, seule Moineau était réveillée. Elle essayait, sans succès, de réveiller Arcade qui émettait un léger ronflement. Plume forte commençait à sortir du sommeil et Rivage faisait ses étirement, plus loin. Je proposais de rester une nuit de plus ici, pour essayer de résoudre l'énigme laissé par mon père. Nous nous mimes d'accord sur le fait qu'Arcade et Rivage iraient chassait pendant que les autres se pencherez sur la prophétie. Dès les deux chasseurs partis, nous échangeâmes des clins d'œil, car nous avions bien remarqué que ses deux-là se regarder en permanence. Nous avions, tout simplement, décider de leur donner un petit coup de pouce. Puis nous essayions, sans succès, de décoder la première phrase de la prophétie : avant le coucher du centième lever tu devras trouver le puit des Ames coincé et triompher de la fleur à la main d'argent. Qu'est-ce que ça voulait bien pouvoir dire ? Quand revinrent nos deux amis, nous remarquâmes immédiatement la mine réjouit et enthousiasme de Rivage. Mais de notre côté, nous n'avions rien trouvé ou décoder dans la prophétie, qui puisse nous aider dans notre quête. Par contre les deux chasseurs avaient eu, visiblement une partie de chasse abondante en gibier. Ils avaient rapporté, a eu deux : 1 gros lapin, 8 musaraignes et un renard, qu'ils avaient du attaquer ensemble car ils ne portaient aucune blessure, ou alors, ils avaient juste surpris l'animal. Toutefois se fut le ventre plein que nous dormons entamâmes notre deuxième nuit dans la petite clairière. Cette nuit, pour la première fois de ma vie, je dormis d'un sommeil sans rêves hanté seulement par des cris, certains me demandaient à l'aide, d'autre me criai leurs haine et d'autre encore pleurais de manière incontrôlé. J'entendais ses sons, je les entendais mais il n'y avait aucune image, comme si, d'un coup, j'étais devenu aveugle. Aux premières lueurs de l'aube j'étais déjà debout, réveillé en sursaut par les cris qui hantaient mon rêve, si on peut appeler ça un rêves. Je repassais les cris en boucle dans ma tête. Qui avait besoins d'aide ? Pourquoi d'autre éprouvaient-ils tant de haine ? Qu'avais-je fait ? J'étais très lasse, mais de bonne humeur car mes amis venaient de se réveiller et paraissaient en pleine forme, près pour le départ !

***

Cela faisait à peine une heure et demi que nous étions partis, quand les premiers grognements se firent entendre, je n'en revenais pas qu'ils soient déjà fatigué, alors que moi-même j'aurais pu courir encore cinq bonne heure. Plume Forte ne semblait pas fatiguer mais je m'arrêtais pour mes amis que nous avions distancés de cinquante bons mètres. Plume forte s'arrêta à côté de moi, ou plutôt, il me fonça dessus et me fis tomber, heureusement que les loups ne peuvent pas rougir. Il se retira avec un mot d'excuse confus. Quand nos amis nous eurent rejoints je proposais de faire une pause, soi-disant bien méritée. Une fois arrêter, mes amis, appart Plume forte, s'écroulèrent au sol, épuisé. Arcade prétendit avoir trop mangé ce matin même et, naturellement, tout le monde se rangea derrière cette excuse, minable. Nous repartîmes et au bout de deux heures de courses personnes n'étais fatiguer, ce qui en soit était une très bonne nouvelle. Mais à un moment, je me mis à vaciller, à me sentir mal et se n'étais pas à cause de la chaleur pourtant. Mes amis continuaient d'un bon pas, conscient de rien. Puis, d'un coup, mes pattes se dérobèrent sous moi et j'atterris brutalement sur le sol. Les autres, qui étaient déjà loin ne se rendirent pas compte que j'étais tombé et continuèrent à courir. Je voulus les appeler, mais ma voix ne produit qu'un horrible gargouillis et je me mis à vomir, du sang et un reste de lapin. Mes yeux commencèrent à être lourd, j'étais fatiguer, tellement fatiguer que je ne m'aperçus pas que mes yeux s'étaient fermés.

***

Quand je me réveillais les évènements ne ressurgirent pas immédiatement, mais quand ils le firent j'ouvris les yeux d'un coup, et me retrouver, nez à nez avec une Moineau soucieuse, son front était barré par un pli d'inquiétude, qui disparut dès que j'eus ouvert les yeux. En fond j'entendais les voix de tous mes amis, s'inquiétant certainement pour moi, j'en ressentis une étrange sensation, chaude qui monta, monta jusqu'à ma tête et qui l'enveloppa dans un cocon douillet. Mais je pensais qu'il ne m'avait pas vu ? À moins que...oui. Rivière et Moineau étaient a l'arrière, et avait du prévenir les autres, c'était la seule explication possible. La seule explication rationnelle que mon cerveau pouvait trouver. Contrairement à ce que je penser je ne ressentis aucun malaise en me levant ou même quand je me remis à courir derrière les autres, qui avaient pris soins de m'encadrer, ce qui m'irritais au plus haut point, je n'étais pas une pauvre louve sans défense ! Mais je fus incapable de leur en vouloir plus de deux minutes, après tous, ils faisaient ça car ils croyaient que c'était plus sûr pour moi.

Le passageWhere stories live. Discover now