« Mademoiselle Rivant ! Appela ma prof de maths.
-Oui madame ? » Ma voix me parut désordonnée et sonnant horriblement fausse. Je savais ce que j'avais fait, je n'avais pas écouté, comme la plupart des élèves d'ailleurs. Mais la prof de maths me détestait, et je me demandais bien pourquoi ?? Quand j'étais en maths, je sortais discrètement un livre et je lisais. Car, contrairement aux autres élèves, je connaissais déjà les leçons qu'elle nous apprenait car c'était des leçons de 6eme, avec des fractions, les nombres décimaux, les multiplications posées... En 2nd tout le monde devait savoir ça, mais les élèves de ma classe n'avaient jamais écouté les cours, soit ils écoutaient de la musique, soit ils sortaient carrément leur téléphone portable. Et moi, quand je sortais un livre, elle me remarquait immédiatement. Elle devait avoir une espèce de 6 ème sens, ce n'était pas possible !! Et ce matin-là, elle m'avait encore remarqué, ça sentait très, très mauvais pour moi.
« Apportez-moi votre carnet, tout de suite ! Et que je ne revois plus ce livre ! » Elle avait les cheveux châtain très clair, des yeux marron lançant des regards de vipères, petite, elle avait par contre une taille énorme. Elle me faisait penser à une boule à laquelle on aurait rajouté des bras, des jambes et une toute petite tête. En quelque sorte je la comprenais, elle se retrouvait en face de la classe des 2ndE, la classe réputée pour ne jamais écouter, des cancres, méchants et insolents. Mais pourquoi ? Pourquoi moi, Renesmée Rivant?? En attendant elle m'avait demandé mon carnet et elle allait me mettre la quinzième croix de la semaine et on était que le Mercredi. Cette fois, mes parents allaient me tuer. Je me levais pour apporter mon carnet, tous en serrant, d'une main mon pendentif, il était graver d'un petit loup avec deux émeraude pour faire les yeux, une fois, je croyais, alors que je tenais se pendentif, avoir entendu parler un lapin et une loutre qui se disputaient, m'enfin bon, là nétait pas le sujet. Soudain alors que je marchais, comme une condamner au bucher vers le bureau de ma prof, une boule de papier a heurté la tête de ma prof, une dizaine d'autre ont alors suivi le même chemin que la première. MmeCuresi, car c'était son nom, a alors levé son volumineux postérieur de sa chaise et a hurlé sur toute la classe. L'avantage avec MmeCuresi, c'est que quand quelqu'un fait une bêtise, elle lui demande son carnet (comme moi, quoique ce n'est pas un crime de lire, elle devrait lire, elle, sa lui ferait du bien) et que quelqu'un d'autre lui tape sur les nerfs, elle oubli, instantanément le précédent (pratique hein ?). Alors je retournais vite à ma place avec mon carnet, bien au chaud sous mon bras. Je remerciai discrètement Aiko, car c'est à coup sûr lui qui m'a évité la croix. Il me répondit les deux pouces en l'air, je lui rendis son geste. C'était mon meilleur et seul ami, il me soutenait en n'importe quelle circonstance, même les plus délicates. Par exemple, une fois j'étais revenu avec sept croix en un seul jour et mes parents, qui étaient alcooliques et qui passaient leurs temps à fumer s'étaient énervés et m'avaient tapé si violemment qu'un bleu était immédiatement apparu et je m'étais écroulé. Aiko s'était alors interposé et avait reçu le terrible coup suivant à ma place, puis il avait expliqué à mes parents que ce n'était pas ma faute. Ils avaient prétendus comprendre. Malheureusement, même avec d'excellentes notes et pas de croix, ils me tapaient tout le temps, pour évacuer : leur colère, leur peur, leur tristesse. Le seul moment de tranquillité que j'avais, c'était le soir après 20h30, où je me réfugiais dans ma chambre et que je mettais à lire. C'était ma passion, lire, lire, et encore lire, c'était très...relaxant, et ça me permettait de m'évader dans un autre monde, pas cruel et froid, non, doux et chaud. J'étais passionner de lecture et donc accros au français, plus tard je voudrais devenir écrivaine. Ma chambre, si on peut appeler ça une chambre avait la taille d'une chambre normale, mais elle n'était pas isolée, et mon lit était dévoré par les mites de même que ma table de nuit. Heureusement, dans le dos de mes parents, avec l'argent que j'avais reçu à mon anniversaire et pour noël, de mes grands-parents, j'avais acheté des tonnes de livres que j'avais soigneusement rangés dans deux bibliothèques, touchant le plafond. j'avais aussi acheter des tapis noir, blanc et gris que j'avais collé au murs, au plafond et que j'avais étalé au sol, ainsi qu'un grand lit double blanc et noir, que j'avais du construire seule et discrètement. Les deux bibliothèques formaient un mur entre la chambre douillette et accueillante que j'avais créé, et celle froide et repoussante que mes parents m'avaient soi-disant ''offerte'' dans un élan de générosité. Pour donner le change, j'avais mis sous la couette de mon ancien lit, glisser 4vieux paquets de jus de framboises périmés. Je n'avais pas eu le temps de les manger avant qu'ils ne soient plus bons, je leur avais donc trouver une sorte...de seconde vie ? enfin bon, je m'appelle Renesmée, j'ai 16 ans, j'ai les cheveux couleur miel, marron clair, et les yeux vert émeraude, j'ai un corps fin et musclé, car j'aime beaucoup l'activité physique, ok...pas autant que les livres, mais presque. Je m'habille toujours avec un jean, un tee-shirt et des baskets, je n'aime pas trop me faire remarquer. Aiko, de son coté, a les cheveux blond vénitien et en bataille, il a un corps fin et musclé comme le mien, ce qui lui valait des remarques désagréables, car il était maigre, pourtant il était capable de battre, un a un tous les garçons de l'école. Mais le plus bizarre chez lui c'est qu'il avait les yeux blanc, ce qui lui avait valu le surnom de ''l'aveugle''. Pourtant il n'était pas aveugle, et à chaque fois que quelqu'un lui disait une méchanceté de ce genre, je lui répondais agressivement. Heureusement il s'en fichait, et ne faisait même plus attention aux idiots qui lui disaient des grossièretés. Par contre il adorait les bagarres et chaque fois qu'il y en avait une il s'y précipitait et me suppliait de le soutenir. Il m'était impossible de résister, même si je savais que j'allais prendre une sacrée raclée en rentrant. Mais il fallait bien s'amuser, non ? De plus, Il sortait toujours vainqueur des combats singulier, donc il n'était pas trop dur de le soutenir. La sonnerie retentit, me sortant de ma rêverie. Aiko attendait déjà devant mon bureau. Je me levais et me jetais dans ses bras. Les rires de nos camarades fusèrent mais nous restâmes comme ça, nous avions l'habitude des moqueries et c'était ma façon à moi de lui dire merci. Il me rendit mon étreinte puis nous partîmes sous les ''hou les amoureux'' moqueur des autres élèves. Aujourd'hui j'avais gym puis natation et enfin karaté. Aiko faisait exactement les mêmes activités que moi, il disait vouloir me protéger. En sa compagnie je me sentais vraiment bien, donc qu'il fasse les mêmes activités que moi m'enchantait. Bien évidement ce n'était pas mes parents qui avaient payé pour ses sports, c'était mes grands-parents (que je n'avais jamais vu, pour je ne sais quelle raison) et un peu les parents d'Aiko. Je lui avais pourtant dis qu'il ne devait pas, que je ne pourrais jamais le rembourser, il s'était contenté d'éclater de rire, et il avait levé les deux pouces en l'air, je lui avais rendu et je l'avais chaleureusement remercié, ainsi que mes grands-parents, bien sûr.

VOCÊ ESTÁ LENDO
Le passage
AçãoC'est l'histoire de deux jeunes protagonistes vivant dans des mondes différents, ce qui les relient? Leurs rêves. elles se retrouvent dans leurs rêves. Pourquoi? Comment? aucunes idées. c'est assez compliqué d'expliquer ce que raconte cette ébauche...