Chapitre 9 :

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Au milieu d'une forêt, trois ombres apparurent. Immédiatement autour d'elles, les oiseaux arrêtèrent de chanter, les fleurs fanèrent, les arbres reculèrent et le petit ruisseau, pourtant calme et enchanteur il y a 5 minutes, se retira en rigoles d'eau, puis en filet et enfin, disparu. Les trois nouvelles venues se trouvaient maintenant au centre d'une clairière à l'herbe noirci. Les trois formes n'étaient pourtant pas laides, pas de l'extérieur du moins. La première était blonde et avait de grands yeux luisant noirs, qui fixaient l'obscurité comme un assassin lorgne sa proie. Elle avait de longues et fines jambes ainsi qu'un regard ou scintillait la méchanceté et la cruauté. La deuxième était plus courte sur pattes, un peu potelé avec deux petits yeux perçant jaune... Sa tête était recouverte par une épaisse tignasse rousse. Elle semblait être la plus jeune, semblait seulement. Enfin, la troisième était grande et rigide comme du fer, elle dépassait de trois bonnes tête ses compagnes. Elle avait les traits tirés en arrière par une sévère queue de cheval, grasse et huileuse. Bizarrement la troisième gardait les yeux mi-clos, comme absente. A travers ses longs cils on pouvait entre-apercevoir de grands yeux violet, profond et envoutant. Ce trio improbable était vêtu de façon plutôt sinistre : une tunique noire frapper d'un œil renfermant une griffe, blanche. Elles étaient en tous points différents pourtant une forte sensation de ressemblance frappait, leurs yeux surtout. Les premières couleurs de la planète de Sturynovia : le noir (l'obscurité), le jaune (la lumière) et le violet (la vie). De plus elles bougent en parfaite synchronisation. Quand la première pris la parole, ce fut avec un timbre rauque et grave.

-alors, toujours pas ?

-toujours pas...il reste introuvable. Je vais demander à notre 'ami' de le chercher. A ses mots les trois sournoises créatures éclatèrent de rire.

-parfait, je pense que l'on peut partir. La courte sur patte prit la parole pour la première fois depuis le début de l'échange. En disant ces mots elle sortit, de sous sa chemise un fin bâton noir avec une pierre au milieu. Cette pierre était frappée du même œil vue sur leurs tuniques.la rigide et longue approuva avant de sortir à son tour le même instrument que sa sœur. Elles disparurent.

***

Il se redressa comme un diable sur son lit. Tout le monde les prenaient pour des légende, mais si ça n'en était pas une ? Si elles existaient vraiment ? Si c'étaient des monstres ? Ses questions tournaient dans la tête d'un jeune homme couché sur son lit. Il avait les cheveux châtain (foncé) en bataille car, il n'avait pas dormis de la nuit. Sa radio, sur sa petite table de chevet noire, était restée allumée et avait fini par être déchargée. Il poussa un soupir puis s'étira longuement. Cinq heure, c'est en regardant le cadran de sa montre qu'il apprit qu'il avait une fois de plus passer une nuit blanche, sans même sans rendre compte. Il lâcha un deuxième soupir de découragement et se leva. Il marcha droit vers son bureau et s'assis a la chaise prévu à cet effet. Puis il observa sa chambre, comme chaque fois pour se détendre. Son regard passa de son lit défait, au piano bien rangé et soigneusement dépoussiéré. Il s'attarda sur la mini télé dans le coin de sa chambre puis son regard glissa sur le babyfoot qui n'avait jamais servi, par manque sérieux de joueurs. He oui, ses parents étaient riche, les autres, à l'école, ne manquait aucunes occasions de lui rappeler. De ce fait, il n'avait aucun ami. Il avait fini par penser, persuader par ses camarades de classes que les personnes riche ne méritait pas d'être riche, et que leurs enfants étaient tous des bons à rien. Donc il était un bon à rien. Il donnait cette impression, mais au fond de lui il savait qu'il n'était pas un bon à rien, juste un garçon de seize ans qui voudrait avoir des amis. Comme les gens « normaux ». Depuis la sixième il avait arrêté de faire le pitre sur la demande de ses camarades, il avait repris le contrôle de lui-même. Lentement, il s'était refermé sur lui-même, ignorant les moqueries et les méchancetés lâcher par ses camarades. Il s'était fermé, comme une huitre. Depuis plus personnes ne l'embêtait. Ses yeux bleus marine voguèrent sur l'océan de ses souvenirs. Le premier jour de l'année de ce2, plusieurs gars de cm1 l'avait enfermé dans les toilettes et ce n'est que quand la femme de ménage était passé qu'il avait pu en sortir, tremblant. Puis au milieu de l'année de cm1, ses camarades lui avait dit de sécher les cours, qu'ils se retrouveraient au parc, tous ensemble. Il avait pensé se faire de nouveaux amis. À l'heure donnée il était arrivé au parc. Puis il avait attendu, attendu. Mais quand le soleil avait commencé a décliné il avait compris qu'on s'était moqué de lui. Ils devaient bien rire. Il y avait aussi en cm2, ou le maitre lui avait demandé de réciter sa leçon, leçon qu'il n'avait pas apprise, sur ordre de Ben qui avait prétendu vouloir devenir son ami. Quand il était allé sur l'estrade, et avait déclaré qu'il n'avait pas appris sa leçon. Son soi-disant copain avait lancé une tomate pourrit (trouver dans le composte de la cantine) a la tête du pauvre garçon. Puis en sixième tous s'était arrêter et le jeune homme n'avait jamais plus eu d'ennuis, ni d'amis, car visiblement ça allait de pair. Aujourd'hui il ne faisait plus confiance à personnes. Ses yeux scrutèrent le coin sombre de sa chambre ou trônait une ribambelle de médailles et de coupes.

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