𝑻𝒉𝒆 𝒅𝒐𝒍𝒍 𝒐𝒇 𝒉𝒊𝒔𝒕𝒐𝒓𝒚

CHAPITRE 4 : LE MARIAGE

ÉLVIRA

Le mariage va commencer environ trente minutes après.
Je stresse à mort. Accepter le fait que je vais épouser un homme que j'ai vu une fois de ma vie est dur.
Je l'ai vu pour la première fois il y a deux semaines.
Il y a déjà une dizaine d'invités qui sont venues en avance.

Ok, pas de stresse tout va bien.

Je rigole, j'essaie juste de me rassurer comme je peux. Mais bon, j'ai pas le droit à l'erreur.
C'est pas touts les jours qu'on se marie.

J'ai préféré m'isoler dans les toilettes, là où il n'y a personne.

Est-ce que je comptes rester là jusqu'à que le mariage va "réellement" commencer ?

Oui.

Je comprends qu'il y a de plus en plus d'invités ; du bruit se fait énormément entendre.
On peut entendre des gens rire, parler, crier...
Ils à l'air heureux niveau sonore, mais c'est tellement pas le cas pour moi.

Je suis forcé à me marier avec un inconnu pour je ne sais quel raison.
J'ai signé un contrat sans même me lire. Je ne suis au courant de rien.

Ma mère a décidé que pour ce jour si important, je porterais une robe blanche en satin mais elle est énorme.
Elle touche le sol. Elle est magnifique cette robe.
Une épaule est dénudée à cause du style de la robe et l'autre manche et décoré de perle ainsi que la taille.
Ma mère a toujours aimé le satin, et moi aussi d'ailleurs.

Je commence à avoir drôlement chaud, déjà que ma robe est lourde, mais en plus, les toilettes ont des chauffages.
Je décide donc de sortir des toilettes et découvrir le reste.

Wow, il y a du monde, énormément de monde.
Je déteste ça, je préfère quand il y a peu de gens, quand c'est calme. Mais j'y peux rien après tout.
Je marche sans savoir où je vais. Je bouscule des gens sans faire exprès mais je n'oublie pas de m'excuser.
On me parle et je répond comme si j'étais la plus heureuse sur Terre même si j'essaye de les éviter.

Sur le chemin, je croise ma mère entrain de parler avec une invitée qui me semble familière.

C'est la mère d'Arsénio.

-Ah la voilà d'ailleurs ! Comme elle est adorable avec sa robe ! Je l'aime tellement ! Ah nos enfant grandissent tellement vite ! Je l'avais adopté quand elle avait 3 ans ! S'exprime ma mère en souriant.

C'est fou comme elle peut faire semblant de m'aimer devant les autres. Même moi j'ai faillie par croire qu'elle m'apprécier enfin.

- Bonjour madame. Souriais-je pour la saluer et pour ne pas paraître impolie.

Elle me salue en retour et c'est repartie pour une discution entre elle et ma mère. Elles ont l'air de m'avoir oublier alors j'en profita pour partir.

Je trouva une chaise libre et n'hésita pas à m'asseoir.
Certains me regardent comme si j'étais une star, d'autres me sourient, me parle ect...

Au loin je l'aperçois...

Lui, Arsénio.

Il me fixe.

J'aurais aimer dire qu'il est laid, mais ça serait mentir...
Il est tellement beau putain..

Non ! Je ne peux pas penser ça. Surtout si il s'agit de lui !
Il porte un costard noir qui lui va à ravie.
Mais ma vision fût gâcher par mes parents.
Ils arrivent vers moi et je me lève par respect.