1652
Elvira vient d'emménager dans la ville de Toulouse. Elle habitait autrefois la ville voisine, mais sa mère vivait toujours à Toulouse et était décédée il y a quelques mois. Elle avait hérité de sa maison. Elle se trouvait dans un quartier de la Rive gauche. Elle entra dans la maison par cette vieille porte grinçante et d'un coup tous ses vieux souvenirs de famille ressurgirent. Elle continue d'avancer sur un plancher grinçant, à chaque pas un nouveau bruit. Elle regarda à droite et à gauche ces pièces qui étaient autrefois pleines de jouets, de meubles, de vie et étaient devenues sombres et étrangement vides.
Au bout du couloir, elle trouva une porte en bois presque identique à la première et sortit des clés de la poche de son manteau, elle inséra une clé et ouvrit la porte. Là devant elle, se trouvait un jardin en piteux état. Il y avait des mauvaises herbes qui poussaient un peu partout, du carrelage cassé et des pots de fleurs renversés. Elle se retourna et alla dans la cuisine. Elle revit les moments de sa mère qui les appelait elle et son frère pour prendre le goûter. Une main s'approcha d'elle, elle lui toucha l'épaule, puis Elvira sursauta. Elle se retourna et vit le notaire Maître Griffon.
– Est-ce que je vous ai fait peur, mademoiselle ?
– Oui, en effet, que faîtes-vous ici et comment êtes-vous entré ?
– La porte était ouverte, je suis venu ici pour terminer les formalités, car il reste des papiers à remplir.
— Très bien.
Je suis Elvira, j'ai 35 ans, de taille moyenne, arborant des cheveux bruns coupés courts encadrant un visage où se trouvent des yeux verts captivants semblables à des émeraudes.
Ma mère, qui s'appelait Nathalie. Elle était mariée à François, mon père. Tous les deux exerçaient la même profession. Ils faisaient partie de la police. J'avais un frère qui s'appelait Guillaume, qui est décédé à l'âge de 11 ans d'un accident de cheval. Je n'ai pas d'autre famille. Mon père nous a quittés cinq ans après la mort de mon frère et ma mère venait tout juste de nous quitter. Quelques mois après mon anniversaire.
Je revenais dans ma ville natale. Je devais à tout prix trouver un nouvel emploi, car j'étais l'assistante d'un médecin. Maintenant que j'ai déménagé, j'aimerai exercer le métier d'infirmière. J'ai entendu dire que l'hôpital général Saint-Joseph de La Grave cherchait une infirmière dans le service des maladies graves, c'était parfait pour moi, étant donné que lorsque je travaillais avec le docteur Dupoint, j'avais découvert que certaines maladies considérées graves dans notre pays ne se trouvaient en réalité pas graves du tout, car elle venait d'autres pays qui avaient trouvé un remède.
Aujourd'hui, c'était l'entrevue avec la Mère supérieure Madeleine. Elle m'avait donné rendez-vous dans la cour, je l'ai attendu durant quelques minutes, puis elle montra le bout de son nez.
– Bien le bonjour, Mère Madeleine, Je suis venu, car il y avait une annonce sur un recrutement d'une infirmière dans le service des maladies graves.
– Bonjour Elvira, Je vous attendais. Eh si nous commencions par les questions importantes.
Commençons. Quelle est votre ambition en tant qu'infirmière ?– Je souhaite soigner le plus de monde possible.
– Bien, pourquoi avez-vous choisi ce service en particulier ?
– Et bien, j'ai de grandes connaissances dans les maladies graves.
Mère Madeleine avait compris qu'Elvira avait les compétences requises : elle lui lance un regard doux et chaleureux et lui dit.
– Vous commencerez lundi de la semaine prochaine à 8 h pour une période d'essai. Ne soyez pas en retard.
Elvira sauta de joie en apprenant qu'elle avait eu le poste. Elle avait besoin de se travailler, il lui fallait maintenant redécouvrir la ville. Elle traça un itinéraire pratique qui lui permettrait de situer les commerces, de les marcher... etc.
La semaine est très vite passée et Luni arriva très vite. Elvira arriva à l'heure. Avec Mère Madeleine, elle passa devant le bâtiment et vit que le bâtiment était à la fois vieux mais en bon état. Mère Madeleine et moi avons rencontré mes futures collègues : il y avait Caitlin qui allait être ma chef, puis Casey, Austin, Jacques et Nathalie qui étaient des infirmiers et infirmières qui étaient là depuis 3 ans. Nous n'avons pas tardé. Caitlin me montra mon nouveau bureau qui se trouvait au deuxième étage : je pouvais voir par la fenêtre de mon bureau l'extérieur de l'hôpital. J'avais le couloir rien que pour moi, mes autres collègues travaillaient au premier étage, j'étais donc seule. Je trouvais que l'étage était tout de même bien disposé, car quand nous arrivions de l'escalier, il y avait la salle d'attente qui était juste à côté de mon bureau. Et tout ce qui est salle d'opération de soins était disposé de façon à traiter les urgences. Après m'avoir montré toutes les salles Caitlin partie.
Une fois bien installé, on m'a envoyé quelques patients qui ont très vite été soignés. Ça a été comme ça toute la semaine, pas beaucoup de patients, mais avec des maladies difficiles à soigner, le week-end, j'ai proposé d'être de garde : je n'avais pas d'enfant ni de mari, ce qui me permettait de rester de garde et de veiller sur les patients. La semaine d'après et les autres ont commencé à devenir beaucoup plus intenses : plusieurs patients que je croisais au début au premier étage venaient tous me voir, à croire que mes collègues ne faisaient pas bien leur travail. J'étais assis sur ma chaise dans mon bureau en train de classer mes dossiers quand une femme est rentrée dans mon bureau affolée et apeurée : elle aide un homme à un marché, on aurait dit son mari, du moins, c'est ce que je pensais.
– Que se passe-t-il ?
– Au secours Docteur pitié, aidez-moi : mon mari est malade ainsi que mes enfants, malheureusement, je n'ai pas pu les prendre avec moi.
– D'accord, poser votre mari dans la pièce au fond du couloir.
La femme sortit aussitôt et se dirigea vers la salle indiquée par Elvira qui se préparait déjà. Elle mit son masque puis se dirigea vers la pièce où se trouvait l'homme.
– Je vous conseille d'aller chercher vos enfants s'ils sont atteints de la même maladie que votre mari : il serait mieux pour eux qu'ils soient tous ensemble. D'ailleurs, il est possible que vous ayez été contaminé, donc je vous garderai une observation.
Sans poser de question, la femme partit en courant. Je suis parti en même temps que car il me fallait de quoi l'examiner. En chemin, j'ai croisé Austin qui est venu prendre de mes nouvelles.
– Bonjour, comment tu t'en sorts ?
– Malheureusement, on a une maladie inconnue qui a infecté toute une famille. J'ai besoin de votre aide : je vais l'examiner et vous aller chercher mon cahier qui se trouve sur mon bureau.
Austin partit aussitôt, quelques minutes plus tard, la femme revint avec 3 enfants, dont un qui était inconscient il fallait prendre sa très au sérieux. En moins d'une semaine, la salle des patients était devenue complète dans tous les hôpitaux de France.
Note de l'auteur :
j'invite les personne qui lisent cette nouvelle a visiter l'hôpital la grave de Toulouse vous comprendrez a la fin de l'histoire
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L' Infirmière de la grave
Short StoryUne femme du nom d'Elvira revient dans sa maison d'enfance, dans sa ville où elle a grandi. Elle trouve rapidement un nouvel emploi, infirmière a la grave, cette hôpital situer a Toulouse. mais un jour une épidémie s'abat sur la ville. Elvira va de...