Blood Vitae, l'histoire d'une héroïne (MHA - Aizawa x OC)

Chapitre 16.5 : Le Poids de l'Obscurité - Point de Vue de Shota

Il s'était installé sur le canapé, savourant un moment de tranquillité après une journée agitée. Les événements récents, les combats et la tension constante avaient laissé leur empreinte sur lui. Il avait besoin de ce temps pour se ressourcer, mais la paix fut de courte durée.

Un bruit, une légère mélodie de pleurs, parvint à ses oreilles. Cela le sortit de sa torpeur, une sensation désagréable se lovant dans son estomac. "Qu'est-ce que c'est que ça ?" murmura-t-il pour lui-même, un frisson d'inquiétude parcourant son corps.

Il se leva, l'inquiétude grandissant en lui, et se dirigea vers l'arrière de la maison. Chaque pas était empreint d'une anticipation anxieuse. En ouvrant la porte, il découvrit un tableau qui lui coupa le souffle : Hazel, là, assise contre le mur, le visage baigné de larmes.

Sa vue le frappa de plein fouet, et une vague d'émotions l'envahit. Il ne s'attendait pas à la trouver dans cet état. "Hazel..." dit-il, sa voix empreinte de douceur, mais il ne savait pas comment aborder la situation.

Elle leva les yeux vers lui, des larmes coulant sur ses joues, et un sanglot échappa à ses lèvres. Il ressentit une douleur vive dans sa poitrine, le besoin irrésistible de la protéger, de la réconforter. Il se précipita vers elle, la prenant dans ses bras sans réfléchir, la chaleur de son étreinte cherchant à chasser l'obscurité qui l'entourait.

"Qu'est-ce qui s'est passé ?" demanda-t-il, sa voix ferme mais douce, tentant de percer le silence lourd qui pesait sur elle. Il pouvait sentir ses tremblements, sa vulnérabilité, et cela lui brisait le cœur.

Les larmes de Hazel ne cessèrent de couler, et elle se blottit contre lui, cherchant un refuge dans son étreinte. "Je... je ne l'ai pas sauvé, Shota. Je n'ai pas pu...," balbutia-t-elle, et sa voix tremblait de désespoir.

Un frisson de frustration et de colère s'éveilla en lui, mais pas envers elle. Il avait envie de frapper ce qui lui avait fait du mal, mais il savait que la vraie douleur était celle qu'elle portait. "Ce n'est pas de ta faute," murmura-t-il, caressant doucement son dos, tentant de lui transmettre une partie de sa force. "Tu as fait ce que tu pouvais. Ne porte pas le poids du monde sur tes épaules."

Elle se redressa légèrement, essuyant ses larmes d'un geste hésitant. Les pleurs avaient laissé place à une détermination vacillante. "Je dois y retourner, je dois essayer encore..." Son regard était empli de résilience, mais aussi d'un doute palpable.