✨Chapitre 23✨

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Lysander "L' Ombre " Moretti se tenait au centre de l'entrepôt où sa cargaison avait été stockée avant la tentative de vol d'Adrian. Il était vêtu d'un costume noir parfaitement ajusté, sa chemise blanche immaculée contrastant avec la noirceur de sa veste. Ses chaussures en cuir italien brillaient sous les lumières crues de l'entrepôt, et une montre en or, discrète mais luxueuse, ornait son poignet. Ses cheveux noirs, soigneusement coiffés, ajoutaient à son allure d'homme de pouvoir et de danger.

Autour de lui, ses propres hommes, ainsi que ceux de Caelum Volkov et Kyle Blackwood, étaient alignés, attendant ses instructions. Ils avaient tous participé à la réussite du piège tendu à Adrian Nightshade, et leurs regards reflétaient une loyauté mêlée de respect et de crainte pour Lysander.

Lysander les fixa un à un avant de prendre la parole. «Messieurs, je tiens à vous remercier pour votre efficacité et votre loyauté. Votre rôle dans cette opération a été crucial, et je n'oublie jamais ceux qui me sont fidèles.»

Il fit un signe à Giovanni, son bras droit et informateur, qui se tenait à proximité d'un grand objet recouvert d'un voile noir en plein milieu de la pièce. Giovanni obéit sans hésitation et souleva le voile, révélant des piles de paquets d'argent soigneusement empilés.

«Ceci,» déclara Lysander en désignant l'argent d'un geste large, «est pour vous remercier de la réussite de votre mission. Prenez ce que vous méritez.»

Un murmure de surprise et de reconnaissance parcourut l'assemblée. Les hommes remercièrent Lysander, certains avec des mots, d'autres avec un simple hochement de tête respectueux.

«De plus,» ajouta Lysander avec un sourire énigmatique, «j'ai réservé une suite dans le meilleur hôtel de l'Upper East Side , avec de l'alcool et des femmes. Profitez-en bien.»

Les hommes, reconnaissants et excités par cette récompense inattendue, remercièrent Lysander à nouveau. «Amusez-vous bien,» leur dit-il avant de les laisser.

Lysander monta dans sa voiture, une Aston Martin noire élégante. Il prit la route vers son appartement, respectant les feux de signalisation tout en réfléchissant aux événements récents. Les rues de New York défilaient sous ses yeux, les lumières de la ville créant un ballet lumineux contre le ciel nocturne.

Arrivé à son appartement, un penthouse luxueux offrant une vue imprenable sur Central Park, Lysander pénétra dans le vaste espace décoré avec goût. Le salon spacieux était meublé de canapés en cuir noir, de tapis persans, et de tableaux d'art moderne accrochés aux murs. Les grandes baies vitrées laissaient entrer la lumière naturelle, créant une ambiance à la fois sophistiquée et accueillante.

Lysander se dirigea vers le bar, un chef-d'œuvre en acajou, et se servit un verre de whisky. Il le but d'un seul trait, savourant la brûlure de l'alcool qui lui apportait un moment de répit.

Ensuite, il se rendit dans son bureau, une pièce aux murs garnis de bibliothèques remplies de livres rares et de dossiers. Un grand bureau en bois massif occupait le centre, encombré de documents et d'un ordinateur portable. Il s'assit dans son fauteuil en cuir noir, sortit son téléphone et commença à passer des appels pour s'informer de l'état de ses affaires en Italie.

Chaque appel était méthodique, chaque mot calculé. Lysander s'assurait que son cartel fonctionnait parfaitement, que les livraisons étaient en cours et que ses alliés restaient loyaux. Il savait que pour maintenir son empire, il devait être constamment vigilant, toujours un pas en avant de ses ennemis.

Avec la satisfaction d'un travail bien fait, Lysander raccrocha le téléphone et s'autorisa un rare moment de réflexion. Il était conscient que la situation avec les Nightshade n'était pas complètement résolue, mais pour l'instant, il savourait le contrôle qu'il exerçait sur son monde, en sécurité dans son sanctuaire personnel.

Il sortit de son bureau, se dirigeant vers sa chambre. La chambre de Lysander était un havre de luxe et de confort. Dominée par un lit king-size aux draps de soie noire, elle était décorée dans des tons sombres et riches. Les murs étaient ornés de tableaux de maîtres italiens et d'étagères chargées de livres anciens. Un large tapis persan recouvrait le sol, ajoutant une touche de chaleur à l'élégance austère de la pièce.

Lysander ressentait le besoin de se détendre sous une douche chaude. Il se dirigea vers la salle de bain attenante, un espace somptueux en marbre noir et blanc. Une grande douche à l'italienne avec des parois en verre occupait un coin, tandis qu'une baignoire sur pieds trônait près de la fenêtre, offrant une vue sur la ville. Les lavabos en porcelaine blanche et les miroirs encadrés d'argent ajoutaient une touche de raffinement.

Il laissa l'eau chaude couler sur sa peau, apaisant ses muscles tendus par les événements de la journée. Après une longue douche, il sortit et s'enveloppa dans un peignoir en soie noire, se sentant revigoré. Il laissa ses cheveux mouillés sécher naturellement, appréciant la fraîcheur contre sa peau.

Récupérant son téléphone qu'il avait laissé sur le chevet de son lit, Lysander descendit à la cuisine. La cuisine était un chef-d'œuvre de design moderne, avec des plans de travail en granit noir, des appareils en acier inoxydable et des armoires en bois sombre. Une grande île centrale dominait la pièce, équipée d'une cuisinière et d'un évier. Les fenêtres panoramiques offraient une vue imprenable sur les toits de la ville, créant une atmosphère à la fois sophistiquée et accueillante.

Il se mit à préparer son repas, optant pour une simple mais élégante salade de roquette avec des tomates cerises, du fromage de chèvre et des noix de pécan, accompagnée d'un filet de saumon grillé. Il ouvrit une bouteille de vin rouge, son préféré, et versa un verre qu'il laissa respirer tandis qu'il terminait de cuisiner.

Une fois le repas prêt, Lysander passa à table, savourant chaque bouchée avec le vin. Alors qu'il mangeait, ses pensées dérivèrent inévitablement vers Lyra. Il se rappela leur nuit ensemble, la douceur de ses lèvres, la chaleur de son corps contre le sien. Un sourire satisfait étira ses lèvres alors qu'il se souvenait de chaque détail, chaque sensation, chaque supplication, chaque cris.

Malgré les complications récentes, la mémoire de cette nuit restait un réconfort, un rappel de la puissance et du contrôle qu'il exerçait non seulement sur les affaires, mais aussi sur les relations personnelles. En terminant son repas, il se promit de continuer à surveiller de près la situation, s'assurant que chaque pièce du jeu restait à sa place.

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Prisonnière des trois Où les histoires vivent. Découvrez maintenant