Prisonnière des trois

✨ Chapitre 58 ✨

Le soleil brillait haut dans le ciel de Naples, ses rayons dorés caressant les ruelles pavées et illuminant le Manoir Moretti d'une lueur chaleureuse. Lysander Moretti se tenait dans son bureau, entouré de luxe et de calme apparent. Mais dans l'ombre, les nuages de la trahison s'amassaient.

Marco, autrefois un pilier de confiance dans l'empire de Lysander, avait cédé à la pression des forces de l'ordre. Il avait livré des secrets précieux, des noms, des lieux, tout ce dont ils avaient besoin pour frapper au cœur de L'Empire Noir.

Pendant que Lysander s'occupait de ses affaires, inconscient du danger qui se profilait, Marco menait une danse macabre avec la justice. Chaque mot qu'il prononçait dans l'interrogatoire creusait un fossé plus profond sous les pieds de Lysander.

À l'extérieur, le Manoir Moretti semblait figé dans une tranquillité intemporelle. Mais sous la surface, l'air était électrique de tension. Les voitures de police glissaient silencieusement à travers les rues, se rapprochant inexorablement de leur cible.

Dans le bureau de Lysander, les minutes s'égrenaient comme des grains de sable dans un sablier. Il étudiait des rapports, signait des documents, l'esprit concentré sur l'expansion de son empire. Mais un frisson froid lui parcourut l'échine, un instinct de prédateur averti.

C'est alors que les portes du bureau s'ouvrirent brusquement. Enzo entra, le visage blême, une ombre de terreur dans ses yeux habituellement imperturbables. « Boss,» murmura-t-il, sa voix vibrante d'urgence contenue.

Il leva les yeux, perçant Enzo de son regard acéré.« Qu'y a-t-il, Enzo ?»

Enzo déglutit, rassemblant ses mots avec difficulté.« C'est Marco, boss. Il nous a trahis. Il a tout dit à la police. Ils arrivent...»

Un silence pesant s'abattit sur la pièce. Il sentit le sol se dérober sous ses pieds, une rage froide couvant dans son cœur. «Combien de temps?» demanda-t-il d'une voix calme mais létale.

« Pas beaucoup...» répondit Enzo, son regard implorant une décision rapide.

Il se leva, une détermination froide gravée sur ses traits. «Préparez-vous. Nous ne nous rendrons pas sans combattre. »

Enzo acquiesça, sortant son arme avec une fluidité experte. Ils se dirigèrent ensemble vers la salle de commandement, où les hommes de Lysander s'étaient déjà regroupés, prêts à défendre leur territoire jusqu'au dernier souffle.

Dehors, les sirènes hurlaient, les pneus crispaient sur le gravier. Les forces de l'ordre encerclaient le Manoir Moretti comme des prédateurs affamés, prêts à fondre sur leur proie.

À l'intérieur, le Manoir Moretti retentissait de l'écho de pas précipités, du cliquetis des armes chargées, de murmures de stratégie et de courage. Les hommes de Lysander étaient prêts à résister, à lutter pour chaque pouce de terrain.

La confrontation était inévitable. La guerre éclaterait sous le ciel bleu de Naples, transformant la tranquillité en un champ de bataille sanglant. Lysander Moretti se tenait au centre de cette tempête imminente, prêt à affronter les conséquences de la trahison de Marco, prêt à défendre son empire jusqu'à la dernière cartouche.

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Le soleil ardent de Naples baignait le Manoir Moretti dans une lumière dorée, mais à l'intérieur, l'atmosphère était chargée de tension et de menace. Lysander Moretti, le maître de l'Empire Noir, se tenait au centre de la salle de commandement, ses hommes alignés autour de lui comme des remparts prêts à être testés.

Enzo, son fidèle bras droit, surveillait les écrans de sécurité avec une concentration féroce. Chaque seconde qui s'écoulait augmentait l'anticipation de l'assaut imminent. Les voix des hommes murmuraient des prières silencieuses, ajustaient leurs armes, et se préparaient mentalement à ce qui allait venir.