Chapitre 2

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Vendredi 21 mai

Vendredi matin, 6h30. Mon réveil me sort de mon sommeil, un râle m'échappe avant que je ne l'éteigne et me redresse dans mon lit. J'en sors et enfile mes vêtements préparer la veille, puis je me dirige vers la salle de bain pour me débarbouiller. Une fois tout cela fait, je descends prendre mon petit déjeuner. J'ai la surprise en bas des marches de voir papa un café à la main assis sur une des chaises de l'îlot de la cuisine.

— Bonjour, papa.

Il se retourne dans ma direction, avec un sourire malgré la fatigue qui tire ses traits.

— Bonjour ma puce, bien dormi ?

Tout en entrant dans la cuisine, je sors un bol et des céréales des placards, que j'étale en face de lui. Puis je me dirige vers le frigo pour en sortir le lait. Et m'installe avant de répondre:

— Mieux que toi en dirais.

— Ca c'est certain, je n'ai dormi que 3 heures tout au plus cette nuit...L'opération à duré plus longtemps que prévu...Vous dormiez déjà quand je suis rentrée.

— Dans ce cas, je doute que papou te laisse aller bosser aujourd'hui.

Je lui souris, qu'il me rend avant de se frotter les yeux

— Tu as raison, il va falloir que je règle son cas aussi...

— Bon courage. M'esclaffe-je

Papou décide de faire son entrée à ce moment, ce qui amplifie mon hilarité. Il me dévisage avant de reporter son regard sur papa et de froncer durement les sourcils.

— Dis moi chéri, tu as dormi combien de temps cette nuit ?

Papa lâche un léger soupir avant de se tourner vers papou rester à l'entrée de la cuisine.

— Ce n'est pas important, je dois quand même aller bosser aujourd'hui mon amour.

Je les écoutent se justifier l'un l'autre en continuant à manger mes céréales.Mais bien vite mon petit déjeuner et totalement engloutie,alors je décide de les laisser seuls, je me lève de ma chaise pour m'éclipser après avoir rangé derrière moi. Je fais un bisous rapide à mes pères avant de filer dans ma chambre récupérer mon sac de cours. J'enfile un gros manteau qui tient chaud, j'enfile mes basquettes moumouter et montante et sors de ma chambre. En arrivant en bas des marches, je les entends encore débattre, c'est un combat perdu d'avance ils le savent aussi bien que moi, mais ils ne peuvent pas s'empêcher de chercher la petite bête à l'autre. De vrai gamain quand ils s'y mettent. Je chasse mes pensées d'un signe de la main et me dirige vers la porte d'entrée. Je récupère mes clefs accrocher au murs avant de crier en leur direction:

— J'y vais. A ce soir !

— A ce soir ! S'exclame-t-ils

Je claque la porte derrière moi.

Le vent frais frappe mes joues, j'accélère le pas pour me réchauffer un minimum. En vain, on a beau être en mai la température reste basse...

Il me faut 20 minutes de marche pour arriver devant les portes de mon collège, je suis frigorifiée alors une fois devant Washington State College, je m'engouffre à l'intérieur du bâtiment pour me réchauffer dans un soupire non dissimulé. Me mettant dans un coin tranquille, je sors mon téléphone de ma poche pour prévenir Nathys qu'il me trouvera à l'intérieur du bâtiment vers la gauche. Mais on me le vole des mains avant que je n'ai pu faire quoi que ce soit, je relève la tête vers la personne qui ma piquer mon téléphone, je me retrouve nez à nez avec la petite bande de Jessica.

Super, il me manquait plus qu'elle...

— Jessica, rends moi mon portable. Je crache, plus du tout d'humeur.

— Tu essaies de faire quoi là au juste ?

Elle se marre. Super. Elle va vraiment réussir à m'énerver de bon matin.

— Donne. J'ai dit. Je tends ma main vers elle de façon assez brusque.

Mon portable émmais un vibrement dans sa main, elle baisse son regard dessus avant d'afficher une grimace et d'exploser de rire pour finir par le monter a sa petite bande. Sérieux ? y' a quoi de drôle à fouiller dans la vie des gens ?

Elle finit son petit tour pour se retourner vers moi, toujours hilare.

— Ton copain te cherche.

Elle me dévisage de la tête au pied dans une grimace.

— Franchement je ne voie pas ce qu'il te trouve. T'es si pathétique.

— Pas aussi pathétique toi.

Elle se retourne vers Nathys qui la dévisage méchamment avant de lui arracher mon téléphone des mains.

—Nathys, crache-elle

— Jessica.

Il s'avance dans ma direction, me rend mon téléphone, que je range dans ma poche. Puis se retourne vers la petite troupe.

— Toujours aucune personnalité à ce je voie, Louis, pauline et jade. C'est navrant à ce stade de l'année

Les trois concerner blèmissent face au regard noir de Nathys.

— Ce qui te sers de meuf ne sait même pas se défendre seule, c'est tellement ridicule. Reprend Jessica

Jamais elle lâche l'affaire celle-là ?!

— Elle au moins n'a pas de chien de garde derrière elle.

Cela la visiblement vexé, parce qu'elle part sans demander son reste suivis de près par sa petite bande. Nathys se retourne vers moi en passant son bras sur mes épaules, un sourire éclatant sur les lèvres.

— Bon débarra, déclare-t-il

— C'est clair.

On explose tous les deux de rire. C'est la sonnerie qui nous sort de notre hilarité.

— Après vous, madame.

Il fait une légère courbette en signe de révérence.

— Que tu es gentleman. M'esclaffe-je.

Nous prenons le chemin jusqu'à notre salle de classe, sans se soucier d'arriver à l'heure ou non. Sur le chemin plusieur groupe d'éléve me bouscule sur leurs passages, je leurs rends donc l'appareil, insouciante de leurs regards noir.

— Putain ! dégage de la sale pute.

Des rires séleve dans le couloir, et comme à chaque fois je les ignorent. Je sens en revanche Nathys à mes côtés bouillonner.

— Margaux.

— Quoi ?

— Pourquoi tu te laisses faire comme ça ?

— Je ne me laisse pas faire, je ne rentre pas dans leurs jeux, nuances.

Je l'entend marmonner dans sa barbe imaginaire. Je n'y prête pas attention, je n'ai ni l'envie ni la force de débattre encore à ce sujet avec lui ce matin. Une fois arrivé devant notre salle de classe ou la porte est fermée, Nathys toujours perdu dans ses pensées, je lui tape l'épaule pour qu'il revienne sur terre.

— On est arrivé, arrête de râler maintenant.

Il me lance un regard noir avant de savancé et de toqué à la porte. On entend un léger "entrer" de l'autre côté de la porte et Nathys l'ouvre. Monsieur Alighton nous dévisage sous l'hilarité des élèves présents dans la salle.

— Monsieur Torvel et Mademoiselle Bakugo. Pour changer.

— Excès-nous pour notre retard monsieur.

— Allez vous asseoir.

Nous rentrons dans la salle que nous refermons derrière nous et nous nous dirigeons vers le fond de la salle, la ou nous sont attribués nos places. Monsieur Alighton, une fois installé, reprend son cours sur l'histoire de l'Amérique. 

La danseuse aux pieds d'orOù les histoires vivent. Découvrez maintenant