Chapitre 4

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Plongé dans ma lecture, je n'entend pas la sonnerie retentir dans l'établissement. C'est Nathys qui m'en sors en me volant mon bouquin.

— Eh ! rend le moi.

Je tends le bras pour essayer de le récupérer, sans succès évidemment. Il s'éloigne toujours un peu plus loin de moi.

Je vais d'ailleurs dire quelques mots à mes pères de ma condition physique. Quelle idée de m'avoir conçu aussi petite ?!

Nathys, un sourire amusé ce fait un plaisir à me charrier. Souler je me redresse de la table où j'étais avachi, et croise mes bras sous ma poitrine et baisse la tête dans le but de le bouder.

Quand le livre est soudainement placé sous mes yeux, je redresse la tête vers Nathys avant de récupérer le livre.

— Ça à sonner, tu lisais une scène de cul pour ne pas m'entendre ?

— Peut-être bien.

Mon regard se voile légèrement avant de totalement disparaître.Ce qui visiblement ne lui échappe pas, vu qu'il secoue la tête désespérer.

— Dépêchons nous de rentrer dans ce cas. Flemme de devoir te retenir de vouloir faire l'amour à un arbre. Et puis je ne veux même pas savoir quelle scene à pu te rendre dans cet état.

Un rire m'échappe.

— Tu es sur ? Parce que je suis sûr que cette position te plairait.

— Oh que non, ça a beau être ma sexualité. Je ne veux rien savoir.

Un autre rire m'échappe.

— Très bien.

Posant le livre sur la table j'entreprend de ranger également mes affaires dans mon sac avant de me lever suivi de Nathys pour déposer nos livres empruntés.

Une fois de retour devant le bureau de Monsieur Martinez, nous le saluons avant de quitter pour de bon la bibliothèque.

Les couloirs sont vides, pour mon plus grand plaisir, pas de regard de travers ni de bousculade. Et avec ma libido, qui commence doucement mais sûrement à arriver, c'est mieux comme ça.

Nathys, me passe devant avant de m'attraper la main pour me forcer à accélérer la cadence et me traîner vers la sortie du collège.

Une fois dehors Nathys me lâche la main, je m'arrête une petite seconde pour respirer une bonne goulée d'air que je sens traverser mon corps, le frais faisant vibrer mes muscles tendu et chaud. Une fois prête, je reprends ma route en direction de chez moi accompagnée de Nathys.

Comme à notre habitude nous marchons en silence afin de souffler de cette journée, et reprendre nos esprits. Sauf pour moi visiblement, tout pensé me ramène à la même chose. Ma libido. Marcher me frustre plus qu'autre chose, et la présence de Nathys aussi...

— Ne pense même pas à me prendre pour ton jouet.

— J'y ai même pas pensé.

Il souffle avant de reprendre.

— Tu sais que j'aimerais t'aider...

— Et je te le redis, je refuse ton aide. En plus t'es en incapacité de bander je te rappel.

— raison de plus pour laquelle c'est de plus en plus frustrant. Toi tu peux m'aider, pas moi.

Depuis l'été de ses 13 ans, ou il s'est retrouvé un matin avec une érection, qu'il à refusé de toucher, en me prétextant que ça allait passé. Je l'ai laissé comme ça. Mais même pas vingt minutes plus tard son érection n'était toujours pas descendue. Alors j'ai pris le relais en lui demandant de fermer les yeux et de jouer de son imagination pour le stimuler en sachant que mon toucher n'allait pas le satisfaire.

La danseuse aux pieds d'orOù les histoires vivent. Découvrez maintenant