Chapitre 1

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Jeudi 20 mai

— C'est fini pour aujourd'hui, vous pouvez allez vous changer.

Miss Jones quitte la salle de danse sur ses mots, nous laissant le loisir de nous diriger vers les vestiaires. Je laisse mes camarades y aller avant moi, pendant que je peaufine mes étirements.

— A la semaine prochaine Margaux. Tranche une voix, me coupant de mes pensées.

Je lève la tête de sur mes jambes, pour voir Mina et Stéphanie, se trouvant près de la porte.

— Oui, rentrez bien les filles.

Après un signe de la main rapide, elles quittent la salle de danse. Me laissant seule. Une fois tout le monde parti, je me dirige enfin dans les vestiaires. Je récupère mon sac dans mon casier et le pose sur le banc. Je sors mon téléphone en premier lieu pour envoyer un message à papou pour qu'il ne s'inquiète pas. Puis je troque mes affaires de danse par des habits d'hiver chaud. Je referme mon casier. Quitte les vestiaires. Et en passant devant le bureau de miss Jones, je m'annonce:

— Miss Jones ?

Elle relève la tête de son ordinateur et me sourit tendrement.

— Ah Margaux. Tu es là pour les clés je présume ?!

— Vous présumez bien, miss. Dis-je un sourire au lèvre.

Mon air amusé, n'a pas l'air de lui faire le moindre effet. Faut dire qu'elle doit y être habituer à force. Elle attrape ses clés, qui étaient rangées dans un tiroir de son bureau et me les tend.

— Va donc faire ce pourquoi tu es venu, affirme-t-elle en plongeant son regard sur son ordinateur.

J'attrape les clés et ressort de son bureau pour aller fermer la salle de danse à double tour. Ma tâche accomplie, je fais demi-tour vers son bureau pour lui rendre ses clés. Je la retrouve d'ailleurs penchée sur son ordinateur à râler, je rentre dans la pièce et lui dépose ses clés sur un coin de son plan de travail. Puis je lui souhaite une bonne soirée.

— A lundi, Margaux.

Je quitte définitivement son bureau sur ces belles paroles.

J'ai toujours étais la dernière à quitter sa salle de danse, si au début ça a étonné Miss Jones, elle m'a très vite laissé être la dernière à partir. En contrepartie je dois fermer la salle. Ce qui je trouve est un bon compromis.

Arrivée en bas du bâtiment de danse je repère la voiture de papou  sur le parking. Je mis dirige à grande enjambées, une fois à la hauteur de son Audi A4. Je m'avance avec prudence jusqu'à la vitre passager ou je toque, papou sursaute ce qui me fait rire avant que je n'ouvre la portière et m'engouffre dans l'habitacle chauffé.

— Tu vas manger toute seule pour cet affront, jeune fille.

Un sourire éclos sur ses lèvres.

— Bonsoir à toi aussi papou.

Il balaie ma salutation d'un signe de tête, puis démarre. Nous quittons le parking pour nous engouffrer sur la route. Comme d'habitude seule la radio coupe le silence de l'habitacle, et mon regard est porté sur la route à travers ma fenêtre. Le trajet ne dure que 25 minutes. Une fois dans l'allée de notre grande maison, papou et moi sortons de la voiture.

— A quelle heure rentre papa ? Lui demandais-je une fois devant la porte d'entrée que papou ouvre en me laissant rentrer en première.

— Il ne rentrera pas ce soir. Il à une urgence de dernière minute à l'hôpital.

Dans le hall d'entrée, j'enlève mes chaussures avant de les ranger dans le meuble disposé à cet effet, mes affaires rangées correctement je me retourne vers papou.

La danseuse aux pieds d'orOù les histoires vivent. Découvrez maintenant