J'aurai dû te quitter depuis la première dispute, depuis la première remarque déplacée, depuis le premier jour où tu m'avais lancé un regard noir.J'aurai dû appeler la police à la première gifle, appeler mes frères le jour où tu as insulté ma famille, appeler mon père le jour où tu t'es moqué de lui.
J'aurai dû ne jamais te donner d'enfants, faire quelque chose au lieu de rester de marbre en baissant la tête.
J'aurai dû te cracher au visage, t'arracher les lèvres lorsque tu m'embrassais de force, te couper le penis avec les dents lorsque tu me forçais à te faire des fellations.
J'aurai dû te planter à chaque viol dans le salon, dans la cuisine, dans le garage, devant tes sales enfants qui ne levaient même pas le petit doigt lorsque je souffrais.
J'aurai dû ne jamais t'aimer, ne jamais croiser ton regard envoûtant, ne jamais te toucher car tu es une drogue ; au début tout est mirobolant mais plus tard nous en payons le prix.
J'aurai dû ne jamais te parler pour préserver ma santé mentale, mon corps et mon âme.
J'aurai dû ne jamais naître pour ne pas te connaître car tu es un cauchemar.
J'aurai dû ne jamais te croiser, fuir le jour où je t'ai vu pour la première fois.
J'aurai dû me suicider lorsque j'avais l'occasion, lorsque tu n'étais pas là, lorsque j'avais voulu m'injecter de l'eau de javel, lorsque j'ai voulu me jeter d'un pont.
Mais maintenant c'est trop tard, je t'aime. Je ne peux faire autrement que d'être là et supporter tes coups. Te faire le nombre d'enfants que tu désires. Te faire le nombre de fellation que tu voudras et accepter mon viol devant tes enfants, devant les voisins ou même devant la caméra car, j'aurai dû.
UnEtudiantEnMed✌🏽
VOUS LISEZ
Mes lamentations
PoesíaParfois il m'arrive d'écrire de manière inopinée, écrire des textes sans suite, des textes qui m'émeuvent, des textes qui racontent une partie de mon histoire. Au lieu de les garder des mes notes, je préfère les entreposer ici. Peut-être une person...