Chapitre 8: désir charnel

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Pdv Josh :

À peine 7h, le soleil vient à peine de se lever que je suis déjà assis, sur ma chaise près du salon, attendant son arrivée.

Je sais bien qu'il est encore tôt, mais je ne pouvais plus attendre, et puis ce n'est pas comme si je dormais beaucoup de base.
J'ai l'habitude de dormir environ 4h par nuit. C'est amplement suffisant.

En attendant son arrivée, je regarde l'entièreté de l'endroit où je vis.

Peut être a il raison.
Il n'y a aucune touche de personnalité.
Elle est exactement dans le même état dans lequel je l'ai achetée. Rien n'a bougé.
Mais pour mettre une touche de personnalité il faudrait déjà en avoir une.

Une personnalité.
Mais qu'est ce que je suis censé mettre ?
Je suis juste un soldat.
Rien d'autre.

C'est en soupirant que je me rends compte que j'ai fait passer le travail avant tout.
Mais ce n'est pas plus mal.
J'ai pu être utile pour mon pays, c'est emplement suffisant.
Enfin je suppose.

Et ce sont ces lourdes pensées qui m'accompagnent durant plusieurs heures.

1h.

Silence complet

2h.

Je n'ai même pas bougé.

3h.

Peut être que j'attend pour rien.

5h.

J'ai dû me faire des idées à son propos.

Il ne viendra pas.

7h.

Ah, ce type se décide enfin à débarquer.

- C'est pas trop tôt. Je lance sèchement.

Je lui lance un regard pesant, les bras croisés, lui partageant mon mécontentement.

- J'ai fait au plus vite. dit-il avec le sourire.

Il entre alors rapidement pour me plaquer contre le mur.
Je me laisse une nouvelle fois totalement faire.

- Comme si je n'avais pas besoin d'être rassuré.

Je me sens deja plus léger rien qu'avec sa présence.

- Quest ce que tu faisais ? Demandais je.

Il viens embrasser le debut de mon cou, il ne peut pas aller plus haut à cause de mon masque. Et je doit bien avouer que ca me frustre.
Mais c'est un mal pour un bien, il ne doit pas voir mon visage.

- J'aidais ma soeur et son copain à s'installer.

- Elle a un copain ?

- Ouais, il est sympa, je crois que je le valide. Avoue il.

Je leve les yeux aux ciel en secouant la tête à ses propos.

- On dirais que tu es son grand frère.

- Je doit bien avoir mon mot à dire ! c'est ma soeur y'a que moi qui peu la blesser.

Je lève un sourcil avant de me décaler de lui pour aller fermer la porte.

- Ca te va pas d'essayer d'avoir de l'autorité. Je lance d'un coup.

je pouffe légèrement avant de sentir ses mains plaquer les miennes contre la porte, puis son corps viens se plaquer contre mon dos.
Je sent sa respiration près de mon oreille.
Mais pas seulement. Je peux aussi sentir son membre, même s'il est aux repos je peux bien le sentir.

Dear BoyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant