Dear Boy

Chapitre 9: tentions

Pdv Josh:

Je me réveille douloureusement de cette nuit mouvementée.

Lorsque je me tourne en ouvrant les yeux, c'est le cœur serré que je ne trouve personne à mes côtés.

Karyle est déjà partie.
Il est parti comme un voleur.
Est ce qu'il a soudainement regretté ? ca m'étonnerais.
Tout de même, je reste déçu, j'osais penser qu'il serait resté au moins une heure.

C'est alors avec un long soupir que je parviens à me mettre en position assise.
Je retire mon masque pour inspirer l'air de la pièce.

Cette dernière paraît si silencieuse par rapport à hier.. j'ai l'impression qu'elle est encore plus vide que d'habitude.

Je pouffe légèrement en secouant la tête.

J'exagère, il n'y a pas de quoi devenir si sentimentale.

En baissant les yeux sur ma table de nuit, j'aperçois un bout de papier froissé.

Ce n'est pas dans mes habitudes de laisser quelque chose traîner alors je l'attrape rapidement.
Une fois pris je remarque que c'est un mot, de la part de Karyle.

Il a une belle écriture.

Il y a juste marqué "K" avec un cœur dessiné comme signature.

" Salut ! désolé j'ai du partir hyper vite à cause du taffe, j'aurai voulu rester plus longtemps, on se remettra ca. Sois pas en colère et sourit un peu. bisous sur tes fesses vu que tes lèvres me sont inaccessibles. K ᥫ᭡ "

Comme un con, je me suis subitement mis à sourire.

pourquoi son mot soulage il mon cœur ? Enfin..je crois qu'il m'a rassuré.
Pourtant ce n'est qu'une attention comme une autre, enfin je suppose.

Je n'y connais vraiment rien en relation sexuelle ou peu importe la nature d'ailleurs, ca en devient ahurissant.

Soudainement, la sonnerie de mon téléphone me sort de mes pensés, me faisant revenir à la réalitée.
Je l'attrape et regarde l'écran de mon de mon cellulaire.

En effet, la réalité m'a vite frappé.
La dure réalité.

- Allo.

- Allo, j'ai une mission pour toi.

Je m'en doute bien t'es mon bosse.

- Je vous écoute.

- Il y'a une femme que tu doit tuer, elle commence à devenir trop puissante dans le domaine du trafic d'enfant.

- Un trafic d'enfants ?

Mes sourcils se froncent et mon attention est plus que présente.

- Oui. La femme s'appel Raïssa Horvath, elle a 46 ans et a débutée en tant que trafiquante de drogue. Je t'envoie son dossier et toutes les personnes impliquées, que ce soit sur son présent ou son passé. Je compte sur toi pour l'arrêter au plus vite.

- bien, comptez sur moi. Dit je d'un ton ferme.

L'appel prend rapidement fin, et je recoit tous les documents sur mon ordinateur, ainsi que par courrielle. Enfin, je l'es reçu hier matin mais je ne l'avais pas ouvert, je n'avais pas envie de penser au travail.

Bref, il m'est urgent d'attraper cette cinglé.

Je déteste quand des enfants sont impliqués, ils n'ont pas à subir la connerie des adultes, et leur naïveté doit durer le plus longtemps possible. Car une fois conscient du monde et de l'importance des choses, la vie a soudainement un goût amer et le sourire qui ornent les enfants disparaissent ou deviennent faux.