Chapitre 1

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Adonis

2 ans plus tôt


Je vais mourir.

L'homme menaçant avait son revolver sur moi, je ne voyais pas si il avait la main sur la gâchette puisque ma vision était brouillée par les larmes.

En fond des hommes se foutaient de moi, pendant que j'étais sur le carrelage froid et que mon genou saignait après qu'un homme m'est poussé au sol.

Malheureusement j'étais tombé sur une pierre. Mes mains avaient du sang et de la terre ma jupe blanche aussi.

Les larmes envahissaient mon visage rendu rouge par la peur et la fille confiante que je suis était méconnaissable. Je suis minable, mais face à une arme, seule, sans rien pour se défendre que faire.

Intérieurement je priais pour que quelqu'un vienne. Mon téléphone ils l'avaient écrasé, pauvre IPhone 14.

Un bruit de coup de feu retentit et un bras m'attrape, je n'eus pas le temps de voir son visage, il me releva et je le suivis jusque dehors.

J'essayais de rester à son rythme mais j'avais trop mal, et il faisait froid, j'avais faim et j'avais peur. Je frissonais.

- Il... se passe... quoi ? Dis-je tout en récupérant mon souffle.

- Il va falloir travailler ton cardio ma belle.

Je relève ma tête précipitament et aperçoit un homme.

Lui n'est pas essoufflé et il me regarde reprendre mon souffle, une certaine confiance émane de lui.

Il est beau, il est blond et il porte un t-shirt noir qui moule ses abdos et qui révèle ses muscles, il porte un baggy avec des New-Balance.

- T'es qui ? Dis-je un peu plus calme.

Je regarde les alentours et remarque qu'on était à la frontière d'une forêt et d'une route, l'entrepôt était toujours dans mon champ de vision mais on n'était caché par les arbres.

- Même pas un merci ? Dit-il étonné.

Il allume une cigarette et il me la tends mais je refuse, il hausse ses épaules et la cale entre ses lèvres

-Bon, t'es pas encore en sécurité.

Il attrape mon bras avant de me porter ce qui me surprend, ses mains sur mes cuisses me font rougir.

Lui ça ne l'affecte pas plus que ça.

- Mais lâche moi ! Criai-je surprise en lui mettant des coups sur son torse, ce qui n'a aucun effet puisque qu'il continue d'avancer dans la forêt.

- T'es pas en état de marcher. Regarde ton genou, tu saignes et tu risque de nous ralentir.

- Ah ouais, explique moi comment j'ai pu courir dans ce cas ?

- L'adrénaline a remplacée ta douleur quelques minutes, mais tu étais super lente. Dit-il avant de me poser doucement sur le siège passager d'une voiture.

FREAK MOBSTER (1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant