Chapitre 24

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Pdv de Tyler 


En raccompagnant Peyton en bas de sa rue, je ne pouvais m'empêcher de ressentir un mélange de préoccupations. Elle avait l'air si troublée, et pourtant, il y avait quelque chose d'apaisant dans sa présence. Son sourire timide après notre baignade, son regard fatigué mais sincère, tout cela m'avait touché d'une manière inattendue.

Je m'arrêtai un instant sur le trottoir, la regardant s'éloigner vers sa porte. La nuit avait été un répit pour elle, mais je voyais aussi la fragilité qui l'entourait. Pour une fois depuis l'incident, une fille du lycée avait capté mon attention d'une manière qui me déstabilisait. Il y avait un charme indéniable chez Peyton, quelque chose de captivant qui éveillait ma curiosité.

Cependant, une voix intérieure me rappela brutalement à l'ordre. Je ne devais pas prendre de risques. La douleur de ce que j'avais traversé m'avait laissé des cicatrices profondes, et je savais que m'attacher à quelqu'un pourrait être dangereux. La dernière fois que j'avais laissé mes sentiments prendre le dessus, cela m'avait coûté bien plus que je ne pouvais imaginer.

Je m'éloignai lentement, les pensées enchevêtrées dans ma tête. Pourquoi maintenant ? Pourquoi cette attirance soudaine alors que j'avais tout fait pour me protéger ? Je secouai la tête, chassant ces pensées. Je devais rester concentré sur moi-même, sur ma guérison. Oublier ce qui avait été, éviter de replonger dans ce tourbillon d'émotions.

La route vers chez moi était calme, et le chant des grillons était apaisant. Pourtant, l'image de Peyton restait gravée dans mon esprit. Elle avait besoin de soutien, mais moi, je ne savais pas si j'étais capable de lui offrir ce dont elle avait besoin sans me perdre à nouveau.

Je m'arrêtai un instant pour respirer profondément. C'était peut-être mieux de garder mes distances. Je ne voulais pas lui faire de mal, ni à moi-même. Alors que je poursuivais ma marche, je réalisai que même si je me forçais à ignorer mes sentiments, une partie de moi était intriguée par la possibilité d'une connexion, d'un lien. Mais la prudence l'emporta sur la curiosité.

Je rentrai chez moi, l'esprit encore agité. La nuit était sombre, mais j'espérais que le lendemain apporterait un peu de clarté. Je ne pouvais pas m'attacher. Pas maintenant. Pas encore.

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