Mon cher

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3 novembre 1924

Mon cher Edward,

Je ne sais par où commencer cette lettre, tant mes pensées se bousculent et s'enchevêtrent comme les vagues tourmenté. Cela fait des mois que tu es parti, et pourtant il me semble que c'était hier que tu franchissais le seuil de notre porte en bois pour la dernière fois, avec ce regard qui disait plus que tous les adieux du monde.

Chaque jour qui passe me donne l'impression de m'éloigner un peu plus de toi, et pourtant, chaque nuit, je te retrouve dans mes rêves. C'est un étrange paradoxe que de te sentir si proche tout en te sachant si, mais si loin de moi.. Il me reste les mots, pour te dire ce que je n'ai jamais osé murmurer lorsque tu étais près de moi, ces mots que je laisse enfin glisser sur le papier comme un aveu que l'on confie à l'obscurité.

J'aimerais pouvoir te dire combien je voudrais t'aimer sans limite, comme le ciel abrite ses étoiles, mais je crains que même l'infini ne suffise à exprimer ce que je ressens.

Écris moi vite, je t'en supplie Edward.
Que cette lettre soit le fil qui nous unit, dans l'attente des retrouvailles.

Pour toi, toujours, 
Ta cher Olga

Reviens-moi : Le ciel et ses étoilesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant