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Jusqu'à la fin des vacances, j'ai eu le droit chaque jour à une livraison de fleurs. Chaque jour, ces dernières changeaient. Du lys, de la violette, de la jacinthe, de l'anémone.. elles signifiaient toutes le pardon.
Je n'eus pas la force d'y répondre lors de mes jours de congé. Je les ai passé à me laisser mourir le long de mon divan, en regardant le plafond. Tout était si dur.
Mais lorsque la reprise arriva, j'ai été obligé de m'habituer une nouvelle fois à l'idée de te revoir tous les jours. Et quel fût ma surprise en me rendant compte que je devais m'y faire bien plus rapidement que je ne le pensais : en sortant de chez moi afin de me rendre à notre lieu de travail, tu m'attendais sur le pallier.
J'ai alors tenté de t'esquiver, la tête baissée au sol en marchant jusqu'à ma voiture, mais je me suis alors rendue compte que la tienne m'empêchait de quitter mon allée. Cela me mit en rage. Mais, lorsque j'ai levé les yeux vers toi, tes yeux étaient vitreux, remplis de larmes. J'ai pu apercevoir qu'afin de les retenir, tu te mordais silencieusement la lèvre inférieure.
Cette situation était si toxique, mais je ne pouvais te laisser souffrir ainsi. Mes sentiments envers toi ne cessaient de me rappeler à toi.
Alors je me suis approché, tout aussi silencieux que l'était ton supplice, et je t'ai pris dans mes bras. Je t'ai senti être pris de soubresaut, alors que tes mains s'accrochaient à l'arrière de mon polo, et que ton visage se nichait contre mon épaule, le tissu sur cette dernière devenant humide. J'aurais aimé savoir ce qui te rongeait autant Minho. Mais, à la place de poser une question à laquelle je ne pensais pas avoir de réponse, je t'ai chuchoté des mots réconfortants. Je t'ai rappelé à quel point je serai toujours là pour toi, comme je te l'avais promis.
Tu as alors cessé tes larmes, sans pour autant changer de position. Ce fut seulement au bout de 5 minutes que tu te décrochas lentement de moi, avec la voix faible, les yeux fuyants.
« — Désolée je vais te mettre en retard..
– Je m'en fous de ça Minho. Donne moi tes clefs. »
Tu avais relevé ton regard vers moi, l'air surpris. Ils étaient si rouges, témoignant de tes pleurs.
Tu m'as donné tes clefs sans poser de questions, suite à quoi je me suis installé au siège conducteur, et toi au siège passager.Le trajet fut silencieux, animé seulement pas la radio. Nous avions tant de choses à nous dire, qui restaient en suspens. Surtout toi. Tu semblais rempli de regrets, de douleurs. Tes yeux qui étaient autrefois si brillants, empreints de malice, étaient à présent en permanence larmoyants.
Mais, que t'étais-il arrivé mon ange ?
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Teachers' love - MinSung
Fiksi PenggemarMinho et Jisung étaient d'anciens amants du lycée, s'y retrouvant des années plus tard, en tant que professeurs. Chamboulé, Jisung vit ses sentiments revenir au galop, et devint rapidement de nouveau sous le charme de son collègue. Mais, Minho ne re...