Je me demande la tronche que tu ferais, en lisant ce tas de coquilles, fragmentées, comme un miroir.
Cette plage de dépouilles, d'obus jetés à la mer.Tsais parfois j'ai tellement envie de t'écrire que ça me bute, ça me creuse de partout.
Tsais cette nouvelle est en colère parce que c'est la seule encre qui me permet de former des mots. Autrement la peur reste tapie sous ma peau, à convulser, tomber pour chaque syllabe de ton nom.
Je me demande ce que tu ferais avec la p'tite fille que tu laisses étalée dans la mort, dans des pleurs au goût de clope, dans des souvenirs d'amour mort.
C'est con y'a des jours où tu me manques. Si je te demandais de revenir, tu le ferais ? (ne le fais pas)
Y'a plus personne qui me prend dans ses bras, tsais.
Si seulement ça pouvait être la dernière ligne que je t'adresse.
Je sais pas comment décrire cette ambivalence qu'il y a en moi. Cette envie, ce rejet de toi. Ptetre que je suis tombée amoureuse de la mort et que c'est juste que tu te caches dans ses draps.
Je comprends pas pourquoi, malgré toutes les cris que tu as emprisonnés sous ma peau, j'reste accro à tes joies. Tes rires me font du mal. Pourtant explique moi pourquoi je les préfère à tes larmes, quand je les regarde s'imprimer sur mes mains, dessiner le monde de demain.
Je crois que cette histoire est sans fin.
Faut bien que j'y mette un point.
(point
de
s
u
s
p
e
n
s
i
o
n
)
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Bruises
Short StoryEcchymoses. Ou le nom que j'ai donné à tes coups de blues. 04/11/24 (Le jour où j'ai enterré Cure)