Versets du Coran :
« Et ton Seigneur a décrété : "n'adorez que Lui ; et (marquez) de la bonté envers les père et mère : si l'un d'eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi; alors ne leur dis point : "Fi ! " et ne les brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses. Et par miséricorde ; abaisse pour eux l'aile de l'humilité; et dis : "ô mon Seigneur, fais-leur; à tous deux; miséricorde comme ils m'ont élevé tout petit".»
***
KHADIJA
Bien !
Avant ce maudit jour, je ne savais pas à quoi ressemble un procès, entourée de gens, si j'étais une coupable. Ce qui m'énerve le plus, c'est la face de Hamza, il m'énerve cet homme. À le voir, on dirait qu'il sort d'un conte de fées, le petit prince parfait, pff.
À ses côtés, il y a ma mère et Amina. Mariame la sanguinaire est juste à l'écart avec mon père qui ne cesse d'égréner son chapelet. Lui par contre, il m'a un peu manqué. Je fais face à toutes ces personnes avec Muhammad à mes côtés. Moi je ne voulais pas venir hein. Enfaite, je voulais rentrer dès le moment où j'ai vu cette mocheté et son père Hamza mais je n'avais pas compté pot de colle dans mon équation à savoir, Muhammad.
Il va faire que je vais partir en aventure un jour, qu'il continue seulement avec sa belle face.
_ Khadija, ma fille, commence ma mère. Dis-moi pourquoi est-ce tu me fais ça ? Pourquoi me déteste-tu ?
Je regarde derrière moi pour être sûre que c'est à moi qu'elle s'adresse et sourit nerveusement.
_ Ta fille ?! C'est une première ça.
_ Surveille ton language, ordonne immédiatement Hamza. C'est quelle genre de fille qui maltraite ainsi sa mère ? Pourquoi tu te comporte comme ça avec maman, Khadija ?
_ Le genre de fille abandonnée par sa mère, je réponds, la voix rude.
Je la vois qui enfuit son visage dans son voile, ses yeux brillants de larmes alors que Amina l'entoure de sa main gantée. Je ne dis pas que ça ne me fait pas mal de la voir pleurer, au contraire mais moi aussi j'ai pleuré et pendant des nuits entières et elle n'était pas là pour le voir. Si ce n'est Amina, personne n'était là pour le voir.
_ Je ne t'ai jamais abandonné Khadija, je t'ai portée neuf mois dans mon ventre. Explique moi comment est-ce je pourrais détester la chaire de ma chaire.
C'est à elle de trouver ces réponses puisque c'est elle qui a fait comme si je n'existais pas.
_ C'est pour ce mariage que tu ne veux plus entendre parler de nous ? Dit soudainement mon père. Tu as pourtant été consentante et c'est pour ton bien. Je vois que nous avons bien fait vu comme tu es épanouie alors je ne comprends pas comment tu peux rester sans parler à ta mère, celle qui t'a mise au monde. Sais-tu à quel point une mère est sacrée ? Il y a des gens qui n'ont pas cette chance que tu as. Faute d'avoir perdu leurs mères trop tôt, ils ne peuvent pas l'aimer, la chérir, la respecter et chercher sa bénédiction. Toi qui es si intelligente et ouverte d'esprit, trop ouverte d'esprit même, comme peux-tu prétendre que ta mère t'a abandonnée ? Dans quel instant de ta vie Houssaïnatou n'a pas été présente ? Quand tu es née, c'était la première à être là. Quand tu pleurais, c'était la première à te consoler et la première à te féliciter quand tu réussissais. Khadija, cette femme que tu fais pleurer, a gouverné tes premiers pas, a passé des nuits blanches pour te veiller. Bébé, tu as tes besoins sur elle mais elle s'est jamais plainte. Elle t'a aimée et choyée comme toutes tes sœurs et ton frère. Tu as oublié qui tombait malade quand tu l'étais ? Certainement pas moi, c'était ta mère. Je ne te comprends pas. Les parents sont sacrés, Khadija. Quand on te cogne tu as mal et quand tu nous cognes, tu as également mal. C'est un grave péché que tu commets là ma fille. Rénier ta mère n'est pas la solution à tes problèmes. Quand t'a t-elle laissée tomber ? Quand tu as eu ton examen d'entrée en septième année ? Pourtant si ma mémoire ne me fait pas défaut, elle a été plus heureuse que nous tous ici. Tu n'as pas raison Khadija. À tous tu peux tourner le dos, mais pas ta mère.
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S'aimer en Allah
Random« S'aimer en Allah est source de bonheur. S'aimer sans Allah n'attire que le malheur. » C'est l'histoire d'une jeune fille nommée Kadija. Égarée et dans la perdition, Kadija fait la sourde oreille aux nombreux appels et signes que le miséricordieux...