Chapitre 2

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PDV Aomine :

Cela faisait plusieurs semaines maintenant qu'elle avait intégré le club pour assister Momoi. Je m'étais un peu étonné de la voir aussi présente à chaque entraînement. Au début, j'avais bien pensé qu'elle allait vite se lasser et s'éclipser, mais non, elle était là, à chaque séance. J'aurais dû m'en foutre, mais... il y avait quelque chose chez elle qui m'intriguait. L'ambiance dans l'équipe était bien plus agréable que je ne l'aurais imaginé. Les éclats de rire, les petites taquineries, les encouragements de tout le monde pendant les matchs... C'était bizarrement plus vivant qu'avant, et ça me plaisait bien, même si je n'aimais pas trop l'admettre. Elle avait trouvé sa place parmi nous en un rien de temps. C'était comme si elle faisait partie du groupe depuis toujours. Pas de faux semblants, pas de tensions. Elle s'entendait avec tout le monde, et ça semblait naturel pour elle.

Mais bon, moi, c'était différent, hein. Quand je la voyais, j'étais toujours un peu... sur le qui-vive. Pas que je sois du genre à avoir des complexes, mais elle me rendait nerveux d'une façon que je n'arrivais pas vraiment à comprendre. J'étais venu à tous les entraînements depuis qu'elle était là. Je ne savais pas trop pourquoi, en fait. Un peu par curiosité, peut-être, ou juste pour voir ce qu'elle valait. Mais plus elle était présente, plus ça devenait intéressant. Ses échanges avec moi étaient... intenses, disons. Au début, c'était juste des petites piques, des sourires en coin, une rivalité un peu banale, comme ça. Un genre de jeu, et parfois, elle s'amusait à me défier, comme si elle ne savait pas à qui elle avait affaire. Mais bon, c'était marrant à voir.

Moi : Trop lente.

Yuki : Tu vas voir, la prochaine fois, je te bloque.

Moi : C'est ça.

Le ballon était là, sous mes mains, et je l'ai pris avec cette rapidité qu'elle n'avait pas anticipée. En un instant, je m'élançais vers le panier. Elle ne bougeait pas assez vite pour me bloquer, et je marquais un panier avec une facilité déconcertante.

Moi : Tu vois ? Encore trop lente.

Je dribble pendant quelques secondes avant d'arriver sous le panier. Elle me fait rire en sautillant sur place, bras en l'air, tentant de me prendre le ballon des mains.

Moi : Tu sais que tu ressembles à un gosse comme ça ?

Yuki : Je t'emmerde !

Je la feinte une dernière fois et je shoote. Pas besoin de lever la tête, le bruit du filet nous confirme que j'ai marqué.

Yuki : Frimeur !

Moi : C'est pas ma faute si je suis meilleur que toi.

Elle me tire la langue.

Moi : Très mature.


PDV Yuki :

Les jours passaient, et malgré moi, mes pensées revenaient souvent à Aomine. Je n'arrivais pas à comprendre pourquoi il occupait mon esprit autant. C'était perturbant. Peu importe combien je tentais de me concentrer sur mes entraînements, mes études, ou même mes moments entre amis, quelque chose en moi revenait toujours à lui, à ce regard presque insaisissable, à ce sourire moqueur qu'il me lançait sur le terrain. Je savais bien qu'Aomine ne semblait pas particulièrement m'attirer, mais cette confusion persistait. Pourquoi lui ? Et pourquoi maintenant ?

Un vendredi, alors que l'entraînement touchait à sa fin et que tout le monde commençait à se préparer à partir, je sentis une présence près de moi. C'était Momoi, bien sûr, avec son sourire habituel. Elle m'avait sûrement vue dans mon état un peu distrait, les yeux dans le vide, presque comme si j'étais ailleurs.

Daiki Aomine x readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant