Chapitre 4

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PDV YUKI :

Le coach entra dans le gymnase avec un air sérieux, faisant immédiatement baisser le ton de la conversation qui animait jusque-là la pièce. Tous les regards se tournèrent vers lui, l'atmosphère se chargeant d'une légère tension.

Coach : Écoutez bien, tout le monde, le prochain match officiel, ce sera contre Seirin. Vous savez ce que ça signifie, n'est-ce pas ?

Seirin. L'équipe de mon cousin. Ça me fit un drôle d'effet. C'était la première fois que j'allais me retrouver dans une telle situation, partagée entre mon rôle de manager de Too et mon lien familial avec Seirin.

Coach : On se prépare sérieusement. Ce ne sera pas un match facile, mais je sais que vous avez tous ce qu'il faut pour gagner.

Les joueurs commençaient déjà à se murmurer entre eux, les discussions animées autour des stratégies, de leurs adversaires. Mais je n'arrivais pas à me concentrer. Mon esprit vagabondait vers l'équipe de Seirin. Ils allaient nous affronter. Et dans cette équipe, il y avait mon cousin. C'était irréel. Je connaissais l'équipe de Too comme ma poche, et je croyais connaître parfaitement mes coéquipiers. Mais là, c'était différent. Tout d'un coup, je me retrouvais partagée entre mon devoir envers Too et mes liens familiaux avec Seirin. Je n'eus pas le temps de trop réfléchir à tout ça, car une voix familière, se fit entendre.

Aomine : Hé, vous vous inquiétez pour Seirin ? C'est mignon, mais ça sert à rien. Franchement, le seul qui puisse me battre, c'est moi-même. Alors ce match, c'est juste une formalité pour moi, il est plié d'avance.

Aomine était... fidèle à lui-même, comme toujours. Toujours aussi arrogant, sûr de lui. Je le regardai, l'impression que ses paroles étaient comme un bruit de fond dans ma tête, une répétition inlassable de sa confiance en lui. Il ne semblait vraiment pas se soucier de l'adversaire, comme si ce match contre Seirin n'était qu'un simple échauffement pour lui. Il n'avait même pas l'air de prendre la menace de Seirin au sérieux. Tout pour lui était une question de "s'amuser" et de "s'imposer". C'était exaspérant.

Mais moi... je n'étais pas aussi calme. L'idée d'affronter Seirin me perturbait. Je n'arrêtais pas de penser à ce match à venir. Comment j'allais faire pour supporter tout ça ? Devais-je vraiment choisir un côté ? Ou est-ce que je devais juste me concentrer sur mon rôle de manager ? Dans ma tête, je savais que la situation allait devenir de plus en plus compliquée à mesure que le match se rapprochait. Mais pour l'instant, je devais faire comme si tout allait bien, me concentrer sur mon rôle de manager et soutenir mon équipe de la meilleure façon possible.


La tension dans le gymnase était presque palpable, vibrant autour de moi comme une onde de pression. L'équipe de Seirin et celle de Tōō s'apprêtaient à s'affronter, et moi, plantée au bord du terrain, je sentais mon cœur tambouriner sous l'effet d'une angoisse que je ne parvenais pas à dissimuler. Mon regard se posait furtivement sur mon cousin, Kagami Taiga, en train de s'échauffer avec le reste de Seirin. Avec lui, c'était toute mon enfance qui défilait devant mes yeux, ces moments d'insouciance et de complicité. Kagami avait toujours eu cette passion brûlante pour le basket, et le voir si concentré, avec cet éclat dans les yeux, me rappelait pourquoi je l'avais toujours tant admiré.

Mais il y avait aussi Aomine. Je tournais les yeux vers lui, le joueur vedette de mon équipe, celui pour qui je travaillais sans relâche en tant que manageuse. Aomine Daiki représentait une force brute, une puissance indéniable, et une aura qui attirait tous les regards sur le terrain... même si son comportement exaspérant compliquait parfois mon travail. Avec lui, je n'avais jamais de moment de répit, et malgré moi, je ressentais un respect profond pour sa détermination et son charisme.

Daiki Aomine x readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant