Daiki Aomine x reader

Chapitre 6

PDV Yuki :

Moi : Aomi...

Sans réfléchir, je soulève doucement son maillot pour examiner ses côtes... et mon cœur rate un battement. Ses côtés sont marqués de plusieurs bleus, certains vraiment sombres.

Moi : Mais... tu t'es pris combien de coups pendant ce match, sérieusement ?!

Il hausse les épaules, toujours avec ce sourire nonchalant qui m'agace autant qu'il m'inquiète.

Aomine : T'inquiète, c'est rien. Juste des petits bleus, ça finira bien par passer.

Moi : Quelques bleus ?! Tu plaisantes, là ? Allez, viens, on va à l'infirmerie.

Aomine : Pff... Yuki, c'est vraiment pas la peine. J'ai pas besoin de ça, je vais bien.

Mais il n'a pas le choix, et il le sait. Je l'attrape par le bras avec un air résolu, sans lui laisser le temps de se défiler.

Moi : On y va !

Je vais prévenir Momoi pour qu'elle dise aux autres où on est, Kagami va sûrement me chercher.

Enfin seuls à l'infirmerie, je prépare les compresses pendant qu'il retire son maillot, m'exposant directement ses blessures. Concentrée, j'essaye de masquer ma gêne tout en appliquant une compresse froide sur son épaule. Mais l'ambiance silencieuse me met étrangement mal à l'aise.

Aomine : T'as perdu ta langue, Yuki ?

Moi : Hein ? Euh... non ! Je suis concentrée, c'est tout.

Je continue en silence, mes mains appliquant doucement la compresse sur un des plus gros bleus. Mais d'un coup, je le sens se pencher vers moi, son regard brûlant posé sur mon visage, un sourire au coin des lèvres.

Aomine : J'aurais presque cru que t'étais intimidée.

Je fronce les sourcils, sentant le rouge me monter aux joues. Pas question qu'il voie mon trouble !

Moi : Intimidée ? Moi ? Pff, pas du tout !

J'appuie un peu plus fort sur la compresse. Il grimace légèrement, mais je vois bien qu'il se retient de râler, visiblement amusé.

Aomine : Hé, doucement... Mais bon, ça me dérange pas si tu joues les infirmières.

Moi : Arrête de dire des bêtises... Sérieusement, pourquoi t'es obligé de jouer les héros à chaque match ?

Aomine : Parce que je suis le meilleur, non ?

Il laisse son regard descendre vers moi, et je sens mon cœur s'emballer avant même qu'il ne termine sa phrase.

Aomine : En plus, tu peux bien admirer ce que tu soignes, tu sais.

Je détourne le regard, rougissante, en essayant de dissimuler mon trouble.

Moi : A-Admirer ? T'es vraiment impossible, Aomine...

Il ricane, me fixant encore de ce regard brûlant.

Aomine : J'aime bien te voir rougir comme ça, t'es mignonne.

Je me sens déstabilisée, et cette fois, je le fusille du regard malgré mes joues qui doivent être cramoisies.

Moi : T'es insupportable, tu sais ça ?

Il rit doucement, et son sourire se fait plus doux, presque sincère.

Aomine : Peut-être... mais ça a pas l'air de trop te déranger, pas vrai ?

Moi : Qu'est-ce qui te fait dire ça ?