Chapitre 20

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18h32

Dès que je reconnus sa silhouette, je commençais à ressentir à la fois de la tristesse et de la colère.

Ilyes.

J'étais un peu déstabiliser par sa présence, mais je n'allais pas lui faire le plaisir de lui montrer mes véritables émotions. Je l'ai pas dit, mais j'essaie de faire un gros travail sur moi pour pardonner mon harcèlement avec Ilyes, qui m'a bien traumatisé.

Allah dit : « Quiconque, en effet, subit un tort peut y répondre de manière proportionnée. Celui, toutefois, qui privilégiera le pardon et la réconciliation en sera récompensé par Allah qui n'aime pas les êtres injustes.» (Coran 42/40).

Les filles w'Allah craignez Allah où que vous soyez !

Je suis donc monter à côté de lui en lui passant le selem. Même si je l'aime pas, dans l'Islam c'est super important de passer le Selem et par ailleurs d'être respectueux :

Moi : Selem.

Ilyes : Selem. *En tournant la tête vers moi*

Pourquoi lui je le croise h24 mais jamais Sofiane ? :

Zahir : Bon vous habitez à côté bon on arrive dans- *bruit de sonnerie de téléphone* Oh pardon ça doit être ma femme.

Il prit son téléphone et répondit. Soudain, on entendu une voix typique de maman sénégalaise en train de crier sur son mari, probablement en wolof.

Moi et Ilyes on était trop gênés on se sentait vraiment de trop...

Le pire c'est que sa femme donc la mère de Fatma criait fort de ouf et Ilyes il faisait que de me jeter des regards sauf que je savais que si je le regardais j'allais rire w'Allah il m'énervait trop.

Il ne me regardait pas trop comme avant, avec ce regard dédaigneux, il me regardait...

Je ne saurais comment décrire...

En tout cas, si il y a bien une chose qui se ressemble entre Sofiane et Ilyes, c'est la lueur dans leurs regards.

J'en ai déjà parler en vite fait, mais les deux ont vraiment cette petite lumière dans leurs yeux qui contrastent avec leurs yeux foncés.

Le trajet a été assez court.




























18h42

Yemma : SARAH KHENZA A CAUSE DE TOI ON EST EN RETARD YALA YALA MONTEZ TOUS DANS LA VOITURE !

Je m'étais faite bien hagar comme il faut, mais au fond j'étais tellement chamboulée par ce qu'il m'étais arriver que je m'en fichais.

Genre, il s'est passé des belles dingueries quand même ? Déjà, l'attroupement et Esma en sang, Zéphir que je vois dans cette état pour la première fois.

Ça faisait bizarre de le voir sérieux, pour une fois. Carrément, ça m'a fait limite un choc, mais ça prouvait aussi que la situation était grave et j'espère qu'ils ont eu l'intelligence d'emmener Esma à l'hôpital.

En prenant du recul, ça m'a quand même fait plaisir qu'il veuille me "protéger" en disant que je devais partir.

Au début, je le voyais juste comme le mec de Rania et le meilleur ami de Sofiane, mais maintenant c'est presque devenu un ami. Je me suis attachée à lui.

Sarah - L'espoir fait vivre.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant