chapitre 2

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Carla rejoignit sa famille à table et s'assit à côté de Many. Cette dernière lui prit la main pour lui rappeler qu'elle la soutenait du début à la fin. Carla sortit son téléphone et montra la photo qu'elle venait de poster à sa petite amie qui lui répondit par le plus beau des sourires.

Elle adore le sourire de Many, c'est ce qu'elle préfère physiquement chez elle avec ses yeux après la jeune femme a bien évidemment d'autre qualité qu'elle préfère avant tout le reste tel que son intelligence, son empathie, sa compassion, sa générosité, son amour démesuré pour l'autre et sa bienveillance.

sans s'en rendre compte Carla fixait Many depuis quelques minutes perdus dans ses pensées ce que tout le monde à remarqué et son grand-père ne s'en prive pas pour lui faire remarquer une nouvelle fois.

- Carla, tu es sûr que ça va ? Parce que je t'assure que tu es bizarre depuis tout à l'heure.

- Oui papy ne t'inquiète pas j'étais juste perdu dans mes pensées c'est rien

- Bon. Et l'école ça va ? ça se passe bien ? et les stages ?

- Oui ça va on vient de finir tous nos partiel et on commence nos stages la semaines prochaine, je suis en réanimation néonatale et Many en service de psychiatrie pour adolescent.

-Oh c'est des super stages que vous avez là ça va être intéressant

-Oui, on a vraiment hâte, répondit Many à la place de Carla.

-Et les amours alors ma petite Carla ? Lui demanda sa grand-mère

Les deux jeunes femmes se regardèrent sans vraiment savoir quoi dire et un peu prise de court. Carla ne s'attendait pas à ce que la question vienne sur le tapis aussi tôt dans la journée. Elle savait que l'un d'eux allait poser la question parce qu'avec ses grands-parents c'est toujours la même chose; l'école et les amours. Comme si le reste n'avait pas d'importance comme si sa santé physique ou mentale ne comptait pas. Pas qu'elle aille mal bien au contraire Carla allait très bien et était très heureuse mais elle aimerait que la conversation ne tourne pas toujours autour de la même chose à chaque fois. C'est timidement que la jeune femme répondit à sa grand-mère.

-Euh, ben... Oui, oui la aussi de ce côté ça va je suis plutôt heureuse, même très heureuse.

Elle sourit en regardant Many, se sentant prête à tout enfin avouer à sa famille.

Évidemment ce n'était sans compter la réaction de toute sa famille qui lui posèrent une tonne de questions entre esclaffades, étonnement et cris de joie.

"depuis combien de temps ?", "tu ne nous en avait pas parlé ?", "il est comment ?", "Il à quel âge ?", "comment vous vous êtes rencontrés ?" "C'est quoi son nom ?", "C'est un garçon qu'on connait ?"

Les deux jeunes femmes tiquèrent à chaque fois que le pronom masculin était utilisé en se regardant chacune compatissant avec l'autre.

Papy et mamie Lauréat semblaient tellement enchantés, aucun d'eux ne s'attendaient à la suite de la conversation, ils allaient vite déchanter eux qui sont tellement vieux jeux, homophobes et raciste. Bientôt leur petite fierté, futur infirmière allait devenir la rejetée de la famille et sa copine avec.

Carla respira un bon coup, regarda Many, puis ses parents qui l'encouragèrent tous du regard. Many attrapa sa main sous la table et Carla se lança. Elle expliqua tout d'abord que c'était une personne qu'elle avait connu à l'école, puis continua avec sa description physique avant de finir par jeter la bombe.

-Et c'est une personne que vous connaissez très bien, j'avais peur de vous en parler car je savais comment vous alliez réagir mais je ne veux plus me cacher. je suis heureuse et je veux que tout le monde le sache et que tout le monde sache à quelle point j'aime ma petite amie. Car oui, papy, mamie, la personne avec laquelle je sors est une fille, je suis lesbienne.

Elle regarda Many en hochant la tête dans l'espoir qu'elle finisse elle par dire qu'elle est la fameuse petite amie.

- Et c'est moi la petite amie en question.

Carla et Many se tenant toujours la main sous la table relevèrent ensemble leur main accrochée l'une à l'autre. Many faisant des cercles sur la main de sa chérie pour la rassurer.

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