𝟏𝟔 | 𝐅𝐫𝐞̀𝐫𝐞 𝐞𝐭 𝐬œ𝐮𝐫

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『  Aujourd'hui, qu'est-ce qu'un pardon à mes yeux ?

LIA
26 octobre, Amsterdam.

Les lumières illuminent les rues que je contemple depuis la fenêtre de Sean. Il enroule lentement ses mains autour de ma taille et fourre son visage dans mon cou, humant mon parfum.

"Et tu sais bien que tu ne peux pas en parler..."

—  Tu m'as manqué...

—  Toi aussi, toi aussi...

Je me défais de son emprise et me pose confortablement sur son lit. Il me rejoint rapidement et pose sa tête sur mes cuisses.

—  Je t'aime, tu le sais pas vrai ?

—  Hm...

Il faut vraiment que tu arrêtes de me dire ça.

—  Je ne veux pas te perdre... Si un jour tu pars, je... Je pense être aussi misérable que mon père... Parfois il est tellement défoncé qu'il ne fait pas attention sur la route.

—  Sean...

—  Ne repars plus, s'il te plaît... J'ai tellement besoin de toi...

Je déglutis péniblement et passe une main dans ses cheveux, le détaillant intensément.

Il a l'air épuisé ces derniers temps. Ses cheveux blonds sont en bataille, et ses yeux océans me cherchent désespérément du regard.

—  Tu t'en sortiras très bien sans moi, Sean...

Il fronce les sourcils.

—  Qu'est-ce que tu insinues par là ?

Je suis un peu fatiguée...

—  Ne retombe pas dans cette dépendance trop intense. Tu ne cesses pas de dire que tu m'aimes... Mais est-ce que tu te souviens de ce que je t'ai dit la dernière fois ? C'est juste de la dépendance.

Un rictus le prend, et il resserre sa prise sur mes cuisses.

—  Hm... Je vois... Honnêtement, je m'en fous. Dépendance ou pas, je ne veux pas que tu partes. Et toi non plus.

Je souffle, mais ne rétorque rien. Il a tellement raison. Il a toujours été là quand j'ai eu besoin de lui. J'ai voulu briser ces chaînes, mais tout ce que j'ai fait a été de les resserrer. Et maintenant, je ne suis plus sûre de pouvoir m'en défaire.

Je ne veux plus qu'il parte dorénavant. Et il le sait. Alors il en profite.

Ce n'est qu'un manipulateur...

Et j'en suis consciente. Mais je ne peux pas le laisser.

Mon téléphone se met soudainement à vibrer. J'y jette rapidement un coup d'œil, mais le regrette instantanément.

𝐓𝐇𝐄 𝐍𝐈𝐆𝐇𝐓 𝐖𝐄 𝐌𝐄𝐓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant