Le bus me déposa à l'arrêt de bus le plus proche de chez moi, mais je n'avais aucune envie de rentrer chez moi. Si je rentrais, Jules et Fabio reviendraient d'ici 3 quarts d'heure à peu près. Alors je décidai de me balader en ville, ça me laisserai plus de temps pour trouver de quelle façon tuer ces deux abrutis.
Il était 16 heures, je me baladais dans ma ville sans vraiment savoir où aller. Si j'allais chez Camille (cc wild-feather) ce serait le premier endroit auquel ils penseraient à me chercher. Pareil chez Marine et Anthony. Ils penseraient aussi à me chercher au McDo où au ciné. Le meilleur choix que je pouvais faire était ma salle de danse.
Jamais ils ne penseraient à m'y chercher.Je marchais donc jusqu'à ma salle de danse. C'était une jolie salle avec du parquet au sol et de grands miroirs le long des murs. Il y avait aussi des barres accrochées au murs et un vitrail laissait passer les faibles rayons du soleil en cette fin d'après midi. Cette salle n'était plus sous la charge de la mairie et donc elle était abandonnée. J'affectionnais particulièrement cet endroit. Je m'y refugiais quand je me sentais mal.
Comme je n'étais pas repassée chez moi je n'avais pas pris mes pointes, mais j'avais laisser un justaucorps, un cache cœur, des guêtres et une paire de pointes derrière une plaque servant anciennement d'aération. J'enfile ma paire de pointes et met de la musique. Je m'échauffe doucement et commence à travailler. J'aimais beaucoup la scène finale du lac des cygnes, m'y voyant comme Odile. À la fin de la musique je me sentais libérée de mon cygne noir. Mais aujourd'hui je décidai de danser Quiteria's variation, par Sylvie Guillem, plus grande danseuse de tous les temps selon moi.
Je danse pendant un bon bout de temps et finit par regarder l'heure; il est déjà 22 heures. Je repose mes pointes et rentre à la maison. J'avais une appréhension sur la réaction de Fabio et Jules, si Jules était resté... Il me fallait un bon quart d'heure pour rentrer chez moi. Il faisait nuit et le quartier n'étais pas très rassurant.
J'étais dans mes pensées lorsqu'un jeune homme m'interpelle. "Comment une si jolie demoiselle peut se balader seule à une heure si tardive ?" Je ne répond pas. "Woo je t'ai parlé !" Je continue en baissant la tête. "Eh je t'ai posé une question là !" Je pars en courant mais il me rattrape et me prend par le bras. Je me débats de toutes mes forces et arrive à me libérer. Mais à ce moment la, une voiture me percute. Je vois flou. Et tombe.
Je me réveille avec un mal de tête épouvantable. Je suis toujours à l'endroit où j'ai été percutée, enfin je crois. Je me relève non sans mal et fini par rentrer à la maison. Lorsque j'ouvre la porte, je vois Fabio et Jules endormis sur le canapé. Je regarde la pendule du salon; 3 heures du matin. Woah j'ai comaté longtemps. Je décide d'aller dans ma chambre mais Fabio cours vers moi.
"Putain Lyna t'es enfin là on s'est tellement inquiéter !" Je me retourne et l'expression du visage de Fabio change d'un coup. "Lyna il t'es arrivé quoi ?" Je me regarde dans le miroir. Je saigne abondamment au front et j'ai des bleus plein les bras. Ça fait peur à voir. "Jules réveille toi!" Crie mon frère. Ce dernier pâli en me voyant. "Va la soigner mec, je supporte pas le sang" ordonne mon frère à Jules.
"Aieee !"
Jules me met des bandes cicatrisantes sur le front. "Lyna qu'est-ce qui t'es arrivé ? On a eu très peur tu sais. Me réprimande Jules. Je suis allée danser et en rentrant j'ai été percutée par une voiture." Lui répondis-je froidement. Il a l'air troublé. Il pose le désinfectant et les cotons et m'enmène m'asseoir sur le canapé."Pourquoi t'es partie ? Me demande Fabio. Parce que je ne supportais pas de voir les deux hommes de ma vie se battre comme des chiffonniers. Lui repondis-je en le regardant dans les yeux avant de partir m'enfermer dans ma chambre. Je m'écroule sur mon lit et m'endors sans difficulté.
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Tout simplement libre
Teen Fiction“J'ai voulu vivre une relation sans friction, mais c'est de la friction que viens le feu. Et tu vois c'est ça qu'on a, on a le feu.” -22 jump street Elle rêvait de liberté mais est devenue dépendante de lui. Tout simplement libre.