𝒩𝒶𝓌𝑒𝓁 -𝒯𝑜𝒾 𝑜𝓊 𝒫𝑒𝓇𝓈𝑜𝓃𝓃𝑒-

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As Salam Aleykoum Wa Rahmatullah Wa Barakatuh

( 𝑜𝓃 𝓇𝑒𝓅𝑜𝓃𝒹 𝓉𝑜𝓊𝒿𝑜𝓊𝓇𝓈 𝒶̀ 𝓊𝓃 𝒮𝒶𝓁𝒶𝓂)

Comment vous allez mes bbs.

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Bismillah

Bonne lecture💞

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«Tu dois sûrement te dire que c'était des paroles en l'air. Par amour j'ai appris à ne plus voir tes défauts»
-Dadju

Nawel

...

Un peu plus d'un an plus tard...

Cela faisait maintenant un an que tout s'était passé. Un an depuis la mort de la mère d'Issam. Malgré nos fiançailles, notre relation s'était détériorée. Nous ne nous voyions que rarement, et uniquement pour Ayla ou Ilyes, ou bien pour régler des affaires urgentes. Les disputes étaient devenues monnaie courante, et le temps que nous partagions était presque inexistant.

La perte de sa mère l'avait profondément changé. Il s'était renfermé sur lui-même, noyé dans ses responsabilités et son deuil.

Ayla avait maintenant deux ans, et Ilyes allait bientôt en avoir cinq. Ils étaient ma priorité, mais la distance émotionnelle entre Issam et moi était devenue un poids insupportable. Hier, une dispute stupide avait éclaté : personne n'était allé chercher Ilyes à l'école, et la maîtresse m'avait appelée. C'était pourtant à Issam de le récupérer, car je m'occupais d'Ayla, qui était malade.

Aujourd'hui, j'avais décidé de briser la glace et d'aller lui parler.

Je toquai à sa porte, le cœur serré.

Il ouvrit quelques secondes plus tard, visiblement réveillé en sursaut. Il était torse nu, seulement vêtu d'un short. De grosses cernes marquaient son visage.

Issam: Qu'est-ce que tu veux ?

Il parlait d'une voix rauque et encore fatigué.

Moi: Je...

Issam: Si t'as rien à dire, dégage, je veux dormir !

Il tenta de me claquer la porte au nez, mais je la bloquai avec mon pied.

Issam: Rentres chez toi, Nawel. Je suis pas d'humeur.

Moi: Je veux m'excuser !

Ma voix tremblait légèrement.

Issam: Je suis fatigué, vraiment. C'est pas le moment !

Moi: On fait que de se disputer, Issam ! On manque de communication, de temps pour nous...

Issam: Je sais déjà tout ça, Nawel.

Moi: Je comprends que tu sois encore affecté, que tu n'aies pas fait ton deuil. Mais c'est la volonté d'Allah, Issam. Il faut avancer, et je suis là pour toi si il y a quoi que ce soit mais plus le temps passe et plus tu te renferme!

Son regard s'assombrit, sa mâchoire se contracta.

Issam: T'as tout mélangé.

Moi: Non, t'as très bien compris de quoi je parle.

Un silence tendu s'installa entre nous.

Issam: T'as fini ?

Il parlait froidement.