Les jambes tremblantes j'avançai dans le sombre et long couloir. À cet instant un million d'horribles scénario et de questions traversairent mon esprit, mais malgré la peur qui me rangeait au plus profond de mon être et essayait de me faire revenir en arrière à chaque pas que je faisais, j'avançai ne voulant pas prendre le risque de laisser mon portable chez une personne qui pouvait être considéré comme mon pire ennemi, car comme on le sait tous un portable peut contenir toutes les choses qu'on veut cacher.
Arrivée devant la porte, je regardai bien le bas de celle-ci afin de vérifier si la lumière était bel et bien éteinte puis j'avançai ma main vers la poignée. Je saisis celle-ci alors que mon coeur allait sortir de sa place tant il battait vite et avec une peur immense que je la tournai aussi doucement que possible, ne voulant pas prendre le risque de faire le moindre bruit, sinon je savais que j'allais me trouver dans une situation vraiment difficile.
Je poussai la porte aussi doucement qu'un voleur professionnel et y entrai ma tête en premier puis je glissai le restant de mon corps dans la chambre enveloppée totalement dans la noirceur. La peur était le seul sentiment que je pouvais ressentir à cet instant et pourtant, je ne pouvais plus revenir en arrière, alors je regroupai tout ce que j'avais comme force et essayai tant bien que mal de pouvoir distinguer quelque chose dans cet noirceur total.
J'avançai vers ce que je croyais être le lit d'après le schéma que mon cerveau avait pu enregistré de ce matin, mais malheureusement ce matin il n'y avait pas cette maudite grosse chose jetée par terre, qui eut le malheur de me faire trébucher.
Ne pouvant plus tenir mon équilibre, j'allais m'écraser au sol comme une grosse crêpe, mais heureusement à ce moment, quelqu'un me prit par derrière, quoi ? Qu'est ce que j'ai dit heureusement ? Non, non c'était tout sauf quelque chose de heureux, car je venais tout juste de me faire prendre.
Éprise dans un élan de surprise, j'allais lâcher un petit cri ce qui était évident dans ma situation, mais celui qui me retenait par derrière, avait su lire ma réaction et avant même de faire le moindre bruit il plaqua sa grande main contre ma bouche faisant étouffer le son de mon cri.
- ne crie pas sinon tout le monde va savoir qu'il y a un voleur dans la maison, il chuchota de sa voix masculine devant mon oreille faisant percuter son chaud souffle contre mon cou tout en enlevant doucement sa main de devant ma bouche.
- je ne suis pas un voleur, me defendis-je en tournant face à lui et en haussant la voix oubliant que j'étais vraiment dans une situation embarrassante et surtout difficile.
- je t'ai dit de ne pas crier, il mit son index sur mes lèvres m'empêchant d'ajouter un mot.
Son geste me surprit et me fit reculer un peu en arrière oubliant totalement que l'obstacle qui se trouvait derrière moi et qui était l'origine de ma situation actuelle était toujours là.
Et cette fois ci au lieu de trouver mon dos plaquée contre son tors, j'étais totalement collée à lui et par dessus tout mes mains se posèrent directement et instantanément sur son tors que d'après le touché était nu et un peu humide. J'étais vraiment, mais vraiment dans une situation embarassente. Heureusement les lumières étaient éteintes sinon il aurait pu voir combien mon visage était rouge de honte.
Dans un geste délicat, il se tourna dans l'autre direction afin de me laisser asse d'espace pour me libérer de son emprise, ce que je fis immédiatement sans attendre une seule seconde de plus.
Lorsque je fut un peu loin de lui, il se dirigea vers la porte sûrement pour allumer les lumières ce que je ne trouvais pas spécialement une bonne idée vu que ça allait dévoiler la rougeur qui me dévorait encore le visage.
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Rose blanche
RomanceOn dit que si la vie nous prend des choses très chères à notre cœur, elle nous donne de bien meilleurs, mais moi, je n'ai que dix-sept ans, et la vie m'a tout pris sans rien me donner, je suis déjà condamné a passé ma vie au service d'autres personn...